"Une opportunité s'était présentée avec ce bâtiment disponible en plein centre-ville. Nous avons étudié la faisabilité avec des investisseurs et des juristes suisses et nous nous sommes lancés", explique Julien Baly, pilote du projet et directeur de l'établissement depuis l'ouverture en 2009. Fidèle à la ligne de discrétion du groupe Hôtels et Résidences Diana, dirigé par son père Michel Baly, le jeune homme ne dévoilera pas le montant investi pour le dernier né des dix établissements de la chaîne. Le ravalement fut cependant total, puisque même la façade a été transformée. Les séminaires remplissent les 46 chambres et deux suites en semaine. La clientèle est surtout internationale, souvent issue de laboratoires pharmaceutiques.
Bio et locavore, côté suisse
La salle de fitness en sous-sol ouvre de 5 h 30 à minuit. Chaque chambre est dotée d'une connexion internet par câble en plus du wifi gratuit, d'une station d'accueil pour iPhone, de connexions pour les ordinateurs portables sur les télévisions. Il est classé 4 étoiles suisses, très proches des nouveaux 4 étoiles français. Le week-end, c'est la culture, très présente à Bâle, qui attire les clients. Dirigé par un Français, l'hôtel reste très suisse notamment au travers des produits proposés au petit-déjeuner : "Nous jouons la carte bio et locavore, côté suisse. Car importer des produits français serait à la fois compliqué et cher", explique Julien Baly, qui possède lui aussi une fibre très suisse : il est diplômé de l'école hôtelière de Lausanne.
Publié par Flora-Lyse Mbella