C'est la fin d'une exception : à l'instar de leurs collègues de grandes capitales comme New York, Paris ou Londres, mais aussi de villes allemandes comme Dortmund ou Cologne, les hôteliers berlinois devront intégrer dans la note de leurs clients une taxe de séjour. Votée par le Sénat du Land de Berlin le 18 décembre dernier, et égale à 5 % du prix de la nuitée, celle-ci est entrée en application depuis le 1er janvier. En sont exclus les séjours à but professionnel, sous présentation toutefois du formulaire idoine rempli par l'employeur.
Panique dans la comptabilité
Plus que contre son principe, c'est d'abord contre le délai très serré de la mesure et le flou entourant sa mise en place que pestent les hôteliers. La nouvelle réglementation a pris au dépourvu les professionnels juste avant les fêtes et créé une grosse pagaille dans la comptabilité des établissements concernés. Depuis, ils peinent à ajuster leurs tarifs réels. Outre qu'il est impossible de corriger les tarifs figurant souvent sur des catalogues imprimés depuis belle lurette, l'affaire vire au casse-tête quand il s'agit de calculer le prix à payer pour des visiteurs passés par des sites de réservation en ligne.
La mesure s'avère "très mal conçue et préparée", déplorait récemment dans les colonnes du journal Tagesspiegel Rainer Bangert, manager général du Westin Grand Hotel. L'établissement "songe même à embaucher un employé en plus" pour en assurer la gestion. Willy Weiland, président de Dehoga, le syndicat des hôteliers, critique avant tout une "irresponsable" et "archaïque" absence de concertation avec les représentants de la branche. "Nous nous sentons floués", s'est-il ému dans le Berliner Zeitung.
Panique dans la comptabilité
Plus que contre son principe, c'est d'abord contre le délai très serré de la mesure et le flou entourant sa mise en place que pestent les hôteliers. La nouvelle réglementation a pris au dépourvu les professionnels juste avant les fêtes et créé une grosse pagaille dans la comptabilité des établissements concernés. Depuis, ils peinent à ajuster leurs tarifs réels. Outre qu'il est impossible de corriger les tarifs figurant souvent sur des catalogues imprimés depuis belle lurette, l'affaire vire au casse-tête quand il s'agit de calculer le prix à payer pour des visiteurs passés par des sites de réservation en ligne.
La mesure s'avère "très mal conçue et préparée", déplorait récemment dans les colonnes du journal Tagesspiegel Rainer Bangert, manager général du Westin Grand Hotel. L'établissement "songe même à embaucher un employé en plus" pour en assurer la gestion. Willy Weiland, président de Dehoga, le syndicat des hôteliers, critique avant tout une "irresponsable" et "archaïque" absence de concertation avec les représentants de la branche. "Nous nous sentons floués", s'est-il ému dans le Berliner Zeitung.
Publié par Gilles BOUVAIST
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