Les Prés d'Eugénie : un hôtel ancré dans son époque
Suivre les commentaires Poser une question
Ajouter un commentaire Partager :
Eugénie-les-Bains (40) Le palace familial, véritable institution qui abrite le restaurant 3 étoiles Michelin de Michel Guérard, s'adapte pour vivre avec son temps.
![Le bâtiment principal des Prés d'Eugénie.](/journal/hotellerie/2022-12/img/1906-08_lespresdeugenie_.jpg)
Le bâtiment principal des Prés d'Eugénie.
![Michel Guérard, entouré de ses deux filles, Eléonore et Adeline.](/journal/hotellerie/2022-12/img/dsc06516.jpg)
Michel Guérard, entouré de ses deux filles, Eléonore et Adeline.
![Une chambre deluxe.](/journal/hotellerie/2022-12/img/edeluxeroom03.jpg)
Une chambre deluxe.
![Une salle de bains.](/journal/hotellerie/2022-12/img/e-deluxe-room04.jpg)
Une salle de bains.
![Une ferme landaise, reconstituée avec des matériaux anciens, a vu le jour en 1996 pour y abriter le spa qui revisite la cure thermale et les rituels de santé.](/journal/hotellerie/2022-12/img/eug-ferme-thermale-vue-e.jpg)
Une ferme landaise, reconstituée avec des matériaux anciens, a vu le jour en 1996 pour y abriter le spa qui revisite la cure thermale et les rituels de santé.
![Le bain de Kaolin en apesanteur, le soin signature d'argile blanche et d'eau thermale.](/journal/hotellerie/2022-12/img/eug-ferme-thermale-vue-i.jpg)
Le bain de Kaolin en apesanteur, le soin signature d'argile blanche et d'eau thermale.
![Le restaurant Michel Guérard.](/journal/hotellerie/2022-12/img/les-pres-d-eugenie-resta.jpg)
Le restaurant Michel Guérard.
“C’est l’amour qui m’a entrainé ici.” Michel Guérard, chef triplement étoilé au guide Michelin, raconte que c’est pour suivre son épouse, Christine, qu’il est venu s’installer à Eugénie-les-Bains. “Je suis arrivé ici avec mes deux étoiles, mais il a fallu que je cherche comment rendre cette situation, ici, perdu au milieu de nulle part, possible”, se remémore-t-il. Le couple a ainsi œuvré toute sa vie pour faire évoluer l’héritage familial des Prés d’Eugénie avec son temps et le rendre attractif. L’établissement est aujourd’hui une icône de l’hôtellerie à la française. Un domaine unique, sur lequel reposent des demeures historiques organisées en hameau disséminés dans un parc de 15 hectares. À la manœuvre aujourd’hui, ce sont Eléonore et Adeline Guérard, les filles de Michel Guérard, aux côtés de leur père. “Les Pré d’Eugénie sont nés du rêve de Christine et Michel, qui ont cultivé cette passion du beau, du bon, de l’inattendu, du magique, de l’histoire et des histoires. Très adroitement, ils nous ont transmis cette passion”, confient-elles.
L’alliance de la gastronomie et de la cuisine minceur
L’établissement de 45 chambres et suites, affilié aux Relais & Châteaux et classé palace depuis 2017, offre à ses clients, majoritairement français, la simplicité d’une maison de famille avec, grâce aux différents services, les exigences d’un palace.
Sur le domaine, plusieurs bâtisses : la maison principale, qui abrite la majorité des chambres et suites ainsi que le restaurant 3 étoiles Michelin qui a été déplacé pour laisser place à l’Orangerie, le nouveau restaurant du chef, dans lequel il propose sa cuisine minceur. Une adaptation post-Covid qui permet au chef de dédier un lieu à l’alliance de la gastronomie et de la cuisine minceur, si chère à ses yeux. À cette maison principale est rattaché un immense bâtiment, à l’esprit colonial, qui abrite les cures thermales. Le Couvent des herbes, bâtisse du XVIIIe siècle, dispose de huit chambres et suites, un peu à l’écart, dont certaines donnent sur une roseraie et l’un des jardins potagers du domaine. Le Logis des grives, ancienne pension de famille, abrite quatre suites. On trouve également une ferme landaise, reconstituée avec des matériaux anciens en 1996, qui accueille un spa revisitant la cure thermale et les rituels de santé, dont le ‘bain de kaolin en apesanteur’, le soin signature d’argile blanche et d’eau thermale. “Si le cœur de métier est la restauration, il y a une attache forte au thermalisme”, détaille Andreu Coma Roca, le directeur adjoint des lieux. On retrouve également l’école de cuisine du chef ainsi que d’autres espaces de restauration et un hôtel 3 étoiles de 36 chambres. Dans le jardin de la demeure principale, une sculpture de l’artiste contemporain Christian Lapie, installée en 2021, salue la mémoire des deux grandes dames qui ont fait Les Prés d’Eugénie : l’impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III, et Christine Guérard.
Un lieu intemporel
Eléonore et Adeline Guérard ont aujourd’hui pour mission de moderniser le domaine pour l’ancrer dans son époque. “Il faut continuer à être le plus créatif possible, tout en tenant sur le plan économique. C’est un challenge merveilleux”, explique Michel Guérard. “Nous sommes dans un domaine classique, qui reste intemporel. C’est ce qui en fait sa modernité”, estime Anne-Laure Nussbaumer, la directrice de l’hôtel, qui qualifie également les lieux de “cocon”, “un endroit sous cloche”. Aux Prés d’Eugénie, pas question d’être influencé par les dernières modes. Côté décoration, on retrouve forcément l’influence Second Empire avec des meubles chinés, des statues, des antiquités, un piano… et une collection de peintures, avec des œuvres allant du XVIIIe au XXe siècle. En interne, une équipe d’ébénistes, de menuisiers, de charpentier et de peintres assurent l’entretien “et créent de nouveaux espaces”, explique Andreu Coma Roca, ce qui permet “de ne rien acheter, de réparer”. L’offre de services proposés aux clients témoigne de cette volonté d’être le plus créatif possible. L’hôtel propose ainsi yoga, randonnées, pétanque, badminton…
#MichelGuerard #LesPresdEugenie
|
Derniers commentaires
Comment répartir les pourboires
À lire : Éloge du service en salle, valeurs et décryptage d'un métier de la restauration - Nouvelle édition augmentée
Tarte au fenouil et myzithra
Le repos hebdomadaire
Comment concilier entretien et environnement ?