Le GHR salue les déclarations de la ministre qui « vont dans le bon sens », selon Didier Chenet, président du GHR, le Groupement des Hôtelleries et Restauration de France. Et d’ajouter : « plus de transparence sur les cartes et menus, c’est valoriser les produits et les cuisiniers qui les préparèrent. Le GHR est très attaché à la mention « Fait maison » qui valorise la cuisine française. »
Pour le GHR, les annonces de la Ministre ouvre un important chantier, pour le futur de la restauration française. Laurent Fréchet, président des restaurateurs au GHR, précise que « le GHR sera l’allié de la Ministre dans ses travaux, pour plus de transparence sur les cartes et menus ».
Laurent Fréchet explique : « Le « Fait maison » ne marche pas, car c’est trop compliqué et déconnecté de la cuisine d’aujourd’hui. Pour le GHR, il faut profiter de cette réforme pour dépoussiérer le « Fait maison » et le démocratiser. Le GHR fait des propositions en ce sens. »
Pour l’Umih de nouvelles règles pour plus de clarté et de transparence
L’Umih se réjouit de cette mesure qui permet de protéger le consommateur, de défendre les restaurateurs et préserver la restauration traditionnelle, génératrice d’emplois, de savoir-faire, symbole de l’art de vivre à la française et fierté de notre pays.
L’organisation professionnelle rappelle que l’appellation « Fait maison », entrée en vigueur le 15 juillet 2014 et simplifiée en mars 2015, avait pour objectif d’apporter au consommateur toute la transparence sur le mode de production des plats proposés et les produits utilisés à leur fabrication. Or, l’information étant facultative, peu de logo « Fait maison » ont été apposé sur les cartes de restaurant.
Pour Franck Chaumes, président de la branche Restauration de l’Umih : « Ce nouvel affichage assurera la clarté dans l’assiette des consommateurs, qui choisiront ainsi leur type de restauration, tout en reconnaissant le travail des professionnels qui investissent dans la qualité et dans leurs équipes ».
Quant à Thierry Marx, président confédéral de l’Umih, il estime : « il y a un besoin de transparence pour montrer que la gastronomie française ne triche pas et ainsi récompenser les professionnels qui font bien. »