"Nous avons toujours imaginé que Boco avait vocation à être une enseigne
qui développe plus d'un point de vente", affirme Simon Ferniot,
cofondateur de Boco avec son frère Vincent Ferniot. En créant leur
enseigne de plats de chefs en bocaux en 2010, le duo s'est donné pour mission
de rendre la gastronomie accessible au plus grand nombre. Après quatre
ouvertures en propre, puis une à Orly avec Elior et une distribution dans les
TGV, l'enseigne de plats de chefs en bocaux est enfin mûre pour accélérer son
développement.
"Auparavant, nous n'étions pas en mesure de fabriquer des Boco hors
de la cuisine originelle, c'est pourquoi nous avons pris notre temps", explique
le cadet des deux. Depuis six mois, les premiers franchisés ont commencé à
pousser à Bruxelles, Reims et Genève et cinq autres points de vente sont en
cours de finalisation à Luxembourg, Monaco, Genève, Lyon et Angers. "Nous
avons aussi des contacts à l'étranger, mais nous n'ouvrons pas n'importe quoi n'importe
où, c'est un challenge à chaque fois !" Leur objectif : couvrir
les grandes villes du territoire et s'implanter dans de nouveaux pays grâce à
des franchisés prêts à partager, comme eux, une aventure d'entrepreneurs et à
défendre la cuisine traditionnelle.
Faire une place aux chefs locaux
Le développement de l'enseigne est conditionné par une production au
plus proche des lieux de vente. Si Reims et Bruxelles sont fournis par Paris -
un laboratoire est en préparation en Belgique -, un laboratoire a été ouvert à
Genève. "La clé est vraiment d'assurer la qualité chaque jour", rappelle
Simon Ferniot. La carte de petits plats, signée par les plus grands noms de la
gastronomie française (Régis Marcon, Olivier Bellin, Gilles
Goujon, Philippe Conticini…), est enrichie de recettes de chefs
locaux dans les pays où se développe Boco (Pierre Wynants et Lionel
Rigolet pour la Belgique, Damien Moutarlier en Suisse…). "La
première carte est exclusivement composée par les chefs locaux, puis ils
intègrent la 'bande à Boco' et leurs recettes entrent dans le catalogue - qui
en compte environ 250. Nous ne voulons surtout pas imposer la gastronomie
française."
Publié par Julie GERBET