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Gemüse, le kebab à la mode berlinoise

Restauration Snacking - mardi 16 avril 2019 10:45
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75 - Paris Cette cantine de poche, nichée dans le XVIIIe arrondissement de Paris, s'affiche comme le premier 'Berliner Kebap' de France. Avec succès.



Lorsque Noé Lazare découvre les kebabs à Berlin, c’est une révélation. "Là-bas, les kebabs sont moins gras et surtout très riches en légumes, un peu comme un falafel", constate-t-il. Dès lors, l’autodidacte n’a qu’une idée en tête : proposer le kebab de ses rêves aux Parisiens.

Chez Gemüse, les sandwichs sont garnis de crudités et de légumes grillés (aubergines, carottes, courgettes, poivrons rouges…), puis saupoudrés de fromage frais et de jus de citron. La broche est faite maison à partir de poulet français, halal et mariné. “La broche est préparée pour chaque service, pour un goût et une texture optimale. Lorsqu’il n’y a plus de viande, le restaurant ferme, puis rouvre ses portes le soir pour un nouveau service et une nouvelle broche”, note le fondateur.

 

Jusqu’à 250 tickets par jour

La carte ultra-courte propose trois types de kebabs (classique, végétarien et une recette du monde, renouvelée tous les mois), cinq sauces maison, des frites aux épices, une sélection de boissons turques et allemandes, et des desserts orientaux. "Les recettes sont déclinées en sandwich dans un pain turc traditionnel au sésame livré chaque matin par un artisan, en galette, ou en bol sur une base de blé cuisiné, précise Noé Lazare.

Gemüse ne se veut “ni chic, ni gourmet, ni healthy”. Bien au contraire. “À 7 € le sandwich et 10 € la formule avec frites et boisson, on veut proposer un sandwich gourmand, abordable et fédérateur. Pari gagné : les clients viennent de tous les horizons”, se félicite le néo-restaurateur.

Depuis son ouverture en octobre dernier, l’établissement de quinze places assises fait carton plein, enregistrant 200 à 250 tickets par jour. “Dans ce quartier excentré, l’accueil a été exceptionnel. Le bouche à oreille a très bien fonctionné. Comme c’est un petit restaurant et qu’on refuse les livraisons, il y a souvent la queue sur le trottoir, ça a intrigué. Les gens, curieux, ont été heureusement surpris”, explique-t-il. L’entrepreneur songe déjà au lancement d’un deuxième point de vente et à un éventuel déploiement en franchise.

#Gemuse #kebab #noelazare 


Violaine Brissart
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