Des burgers français, frais et faits maison, telle est la marque de fabrique de l’enseigne King Marcel, lancée en 2013 par les lyonnais Christophe San Miguel, ancien cadre du groupe Danone, et Jean-Christophe Cons, professionnel de la restauration. “Le succès de la marque repose sur ces trois fondamentaux. Notre force est de proposer des burgers qualitatifs avec une viande de bœuf 100 % française (limousine), des buns frais préparés par un artisan boulanger et des fromages AOP, le tout dans une ambiance de bistrot contemporain”, assure Christophe San Miguel, CEO et cofondateur de l'enseigne. Une recette qui semble porter ses fruits puisque le groupe compte aujourd’hui 20 restaurants dont deux vont ouvrir en septembre. L’un dans un centre de loisirs à Dardilly, près de Lyon (Rhône), et l’autre à Caen (Calvados). L’an prochain, cinq autres ouvertures sont prévues dans le nord et l’ouest de la France, régions où l’enseigne n’était jusqu’à présent pas implantée. “Notre développement est mesuré car nous souhaitons rester à taille humaine. Nous visons toutefois les 40 restaurants pour la fin 2024”, reconnaît Christophe San Miguel, dont le groupe réalise 10 M€ de chiffres d’affaires avec près de 200 salariés. La clientèle cible est plutôt les 20-35 ans et les familles.
Implantation dans les villes moyennes
Pour assurer ce développement, King Marcel mise surtout sur la franchise puisque sur les 20 restaurants actuels, 13 sont franchisés. Seuls les établissements lyonnais et un à Paris sont en propre. “La franchise nous permet de nous appuyer sur des professionnels qui connaissent parfaitement la ville où ils vont s’implanter. Car tout se joue au niveau local. Le milieu du burger étant ultra-concurrentiel, nous privilégions les villes de taille moyenne pour nous démarquer”, explique le cofondateur. Ouvrir une franchise a toutefois un coût. Outre un apport personnel d’environ 170 000 €, le droit d’entrée est de 30 000 € (comprenant la formation initiale, l’exploitation de la marque et l’accès au savoir-faire). À cela s’ajoute une redevance directe de 5 % du chiffre d’affaires HT, et de 3,5 % sur celui des livraisons. “Nous recherchons des professionnels de la restauration ou des gens passionnés par ce milieux. Mais cela ne suffit pas. Il faut aussi avoir le sens du commerce, de solides compétences managériales, de gestion et de communication. Ensuite, nous accompagnons le franchisé tout au long du contrat pour l’aider à développer son affaire. La force du groupe repose sur ses nombreuses actions commerciales. Nous lançons régulièrement de nouveaux produits et offres marketing, ce qui impulse une belle dynamique bénéfique à tous”, conclut Christophe San Miguel.
Publié par Stéphanie Pioud
jeudi 22 juillet 2021