Derrière le lourd rideau terracotta qui orne l’entrée du Rozó, la salle à manger se dévoile. Une salle lumineuse, teintée de bois, qui peut accueillir jusqu’à 45 couverts. La décoration se veut minimaliste, mais truffée de détails. “La décoration est importante pour que le client se sente bien, mais elle peut être sobre. Au Rozó, ce qui nous importe, c’est que ceux qui viennent déguster puissent se concentrer sur notre service, leurs assiettes et sur les personnes qui les entourent”, introduit Diego Delbecq, le chef du restaurant étoilé.
Une cuisine colorée, gourmande et piquante
Dans les assiettes, les couleurs qui s’entremêlent attirent l’œil, les saveurs gourmandes appellent aux souvenirs et les épices et aromates viennent titiller les papilles. “Aux fourneaux, nos objectifs sont les suivants : être généreux, faire plaisir et créer des émotions. Jouer avec les acidités et le côté piquant, ça fait partie de notre ADN”, poursuit le chef. Dans son restaurant, ses produits ne proviennent que de France, mais le chef cherche la qualité avant la localité.
Du côté des desserts, c’est Camille Pailleau, le bras droit et la femme de Diego Delbecq, qui mène la danse. Le restaurant est ouvert du mardi soir au samedi soir et la carte est régulièrement renouvelée. “Notre formule déjeuner change chaque semaine. Quant aux autres menus, un nouveau plat est ajouté à la carte toutes les trois semaines et nous la refondons totalement tous les deux mois”, précise le chef.
Une première étoile, pour la deuxième fois
Depuis son ouverture, le restaurant situé à Marcq-en-Barœul affiche complet. Le lieu comme la cuisine ont su séduire les gens du Nord, mais aussi les inspecteurs du guide Michelin. Le Rozó a reçu, pour la deuxième fois, une première étoile. “Auparavant, notre restaurant était situé en plein cœur de Lille. Après quelques mois d’ouverture, nous avions reçu une étoile. Seulement, le lieu ne nous permettait pas de nous développer. Nous avons donc décidé de déménager, quitte à perdre notre étoile et repartir de zéro”, confesse Diego Delbecq.
Le pari a été gagnant. “C’était un objectif de récupérer l’étoile. Elle vient remobiliser l’équipe et récompense son travail”, affirme le chef épaulé par quinze personnes. À l’avenir, le Rozó a pour ambition de continuer à évoluer.
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Publié par Press Aletheia, Lolita Péron