Autre cheval de bataille, le travail dissimulé. "Il serait de 6 %." Jean-Paul Manenc veut une profession exemplaire. Ainsi, le travail conduit avec Guillaume Schnapper, le directeur de la Direccte (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail, de l'emploi) a débouché sur un mémento recensant les documents à tenir à jour dans le cas d'un contrôle de l'Urssaf. Il a été adressé à tous les professionnels concernés.
"La saison n'a pas été très bonne"
"Moins 27 %, moins 16 %, moins 5 % …" À l'appui du sondage Bilan estivale conduit fin août auprès des adhérents, le président de l'Umih 33 concluait "hormis pour quelques exceptions, la saison n'a pas été très bonne". Plus précis, Roland Héguy annonçait : "Au niveau national, le chiffre d'affaires du secteur CHR serait en retrait de 2 % par rapport à l'an dernier qui fut un bon cru." La restauration traditionnelle est la plus touchée, en particulier "le ticket entre 20 et 50 €". Dans une situation de crise, et au vu des engagements tenus dans le cadre du contrat d'avenir, on ne veut pas croire que le nouveau gouvernement puisse revenir à une TVA à 19,5 %. Pour le chef de file de la rue d'Anjou "la TVA est un sujet qu'il faut dépolitiser." Dans la salle, les adhérents de l'Umih 33 expriment leurs inquiétudes, sur la TVA mais aussi sur le paracommercialisme, la transmission d'entreprise ou la fiscalisation des heures supplémentaires. "Ce n'est pas en faisant des usines de smicards que l'on tirera vers le haut nos établissements", a prévenu Roland Héguy.
Publié par Brigitte DUCASSE