Assemblée générale de l'Umih 22 : Michel Hellio passe la main

Yffignac (22) Après trois ans de présidence, l'ancien chef de la Voile d'or cède sa place à Dominique Spenlehauer.

L'assemblée générale de l'Umih 22 se déroulait le 7 avril dernier dans le cadre originale de la discothèque de Taly's, à Yffignac. Après avoir remercié les personnes présentes dont Hubert Jan, président de l'Umih Restauration, le président sortant, Michel Hellio, a souligné l'importance de l'Umih, "l'organisation professionnelle la plus représentative des cafés, hôtels, restaurants, discothèques et traiteurs organisateurs de réception". Il s'est félicité du nombre d'adhérents dans les Côtes-d'Armor, soit 560 établissements.

Michel Hellio a ensuite abordé les questions de mise aux normes et de revalorisation des salaires. "Beaucoup de professionnels ont fait des efforts mais la bataille est rude car nous faisons face à une crise du pouvoir d'achat préoccupante qui contraint parfois certains de nos confrères à envisager le pire." Et d'insister : "Un point de TVA supplémentaire, c'est 10 000 emplois détruits. Des cafés, restaurants mettent la clé sous la porte dans le plus grand silence et dans l'indifférence totale."

 

Construire l'avenir

Le président de l'Umih 22 a ensuite évoqué le manifeste publié récemment par l'Umih : "Il faut construire l'avenir et faire comprendre aux pouvoirs publics que nous sommes un atout, une véritable valeur ajoutée pour les jeunes, l'économie et le patrimoine de nos départements."

Concernant le label fait maison et le titre de Maître restaurateur, Michel Hellio a souhaité que les critères du référentiel soient simplifiés : "Nous souhaitons mettre en place un guide ou une plaquette répertoriant l'ensemble des Maîtres-restaurateurs du département. Ils sont aujourd'hui au nombre de 31 et nous espérons assez rapidement atteindre la cinquantaine de restaurateurs labellisés." Le nouveau président de l'Umih 22, Dominique Spenlehauer, du Moulin à Fouler à Ploumagoar, a fait part de sa volonté "de pérenniser les acquis et d'engager les évolutions nécessaires, car notre société change".