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L'Umih Corse lance le projet environnemental Rispettu

Vie professionnelle - jeudi 25 août 2016 14:37
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20 - Corse Dix hôtels sont accompagnés afin de diagnostiquer et limiter leur impact environnemental, ainsi que leurs coûts de fonctionnement. Explications par Bernard Giudicelli, président de l'Umih Corse.



Le projet Rispettu, lancé par l'Umih Corse, engage une dizaine d'établissements dans une démarche environnementale poussée.
Le projet Rispettu, lancé par l'Umih Corse, engage une dizaine d'établissements dans une démarche environnementale poussée.



L'Hôtellerie Restauration : Quels sont les objectifs du projet Rispettu ?

Bernard Giudicelli : Il y a une grave crise des déchets sur la région Corse : les centres d'enfouissement sont saturés. Le but du projet Rispettu est de montrer que les hôteliers sont responsables et engagés dans la qualité de l'image environnementale de la destination Corse. Nous comptons également, à travers ce projet, réduire les émissions de gaz à effet de serre, les consommations d'eau et d'énergie de l'hôtellerie, alléger le poids des déchets, et consommer local. Après un pré-test réalisé l'an dernier sur un hôtel pilote, dix établissements participent aujourd'hui à l'opération. Depuis le début de l'année, des stagiaires ont été chargés par le cabinet d'audit Evea Tourisme de recenser et quantifier la consommation des établissements, leur production de déchets…

 

Concrètement, quelles sont les mesures des hôtels engagés dans cette démarche ?

Le premier diagnostic devrait être établi courant octobre : on mettra alors en place un étiquetage environnemental des établissements. Jusque fin 2017, les établissements seront suivis afin de réduire leur impact sur l'environnement et leurs coûts. Par exemple, nous chercherons à proposer le petit déjeuner le plus identitaire possible, en utilisant des produits élaborés sur place pour limiter l'empreinte carbone, avec les emballages les plus neutres possibles … Il s'agit de changer les mentalités, tout en soutenant l'économie locale.

 

Comptez-vous à terme généraliser cette démarche ?

Selon le retour des stagiaires, nous verrons comment généraliser l'étude, et ceci dès la première année. Nous souhaitons que notre organisation syndicale soit pionnière face à la crise des déchets. En parallèle, nous avons signé une convention avec l'Ademe pour élargir notre démarche à la restauration. Nous sommes en pleine phase de réflexion pour savoir comment collecter et traiter les biodéchets auprès des établissements. Il faut d'abord sensibiliser les professionnels et penser à une organisation efficace. Mais cela risque de ne pas être facile en raison de l'éclatement géographique des différents établissements et des temps de parcours assez longs.

Violaine Brissart
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