Faim d'ouverture, édito du journal du 5 février 2021

Publié le 02 février 2021 à 11:01

La fronde qui appelait les restaurateurs à ouvrir tous ensemble le 1er février, pour protester et alerter sur la précarité de leur situation, aura été de courte durée. Et pour cause. Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a prévenu que les restaurateurs contrevenants seraient exclus du fonds de solidarité pendant un mois, voire définitivement en cas de récidive. Si les organisations professionnelles se sont prononcées contre cet appel à ouvrir, des initiatives locales ont toutefois servi la cause des restaurateurs. Ainsi, à l’Isle-sur-la-Sorgue, dans le Vaucluse, l’opération avait été déclarée auprès de la préfecture comme une manifestation qui donnerait lieu à des dégustations sur la voie publique. Pas de service en salle donc mais des ouvertures exceptionnelles accompagnées de vente à emporter ou de boissons offertes, des barrières pour canaliser les files d’attentes, des rues fermées et le soutien de la population qui était au rendez-vous.

Les cafés comme les restaurants font partie intégrante de notre société, leur absence crée un vide qui s'agrandit et se traduit, malheureusement, par des ouvertures cachées. Ainsi, 24 restaurants parisiens ont été pris en faute par la police les 28 et 30 janvier. Et le dimanche 31 janvier, 90 débits de boissons et restaurants clandestins ont été contrôlés pour ouverture irrégulière selon le ministère de l’Intérieur. À quand le bout du tunnel ?

Edito #restaurants# 


Publié par Sylvie SOUBES



Commentaires
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RP RR

mercredi 3 février 2021

Pourquoi personne ne suggère de s'inspirer de la Corée ?
Parois en plexi entre chaque table.
Seuls les couples ou familles avec enfants acceptés. Refus des groupes d'amis (tant que les terrasses ne sont pas rouvertes).
Port du masque en attendant d'être servis.
Assainisseurs d'air aux 4 coins de la pièce.
Espacement des tables. A faire respecter strictement par la force publique.
Aides de l'Etat pour tous ces équipements (et non les 500 € d'Ameli - 'un coup c'est possible, un coup c'est trop tard. Un coup c'est possible, un coup c'est trop tard!').
Ainsi, ceux qui peuvent ouvrir : ouvrent. Ceux qui ne le peuvent pas, restent avec les aides de l'Etat.

Au moins: une partie d'entre nous peut repartir.
Une vie normale peut reprendre. Parce qu'il va bien falloir admettre qu'il faudra vivre avec ces virus !
Cela coûtera moins cher à la collectivité.

Et: aider ceux qui ne peuvent pas repartir à trouver des solutions pour s'adapter. Les restos où l'on est 'les uns sur les autres': c'est peut-être fini ? Il faudrait peut-être réinventer nos façons de consommer.

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