Des œnologues, des professionnels du vin et des métiers de bouche sont directement impactés par la perte de goût et d’odorat liée à la Covid 19. Dès la fin du premier confinement, les Œnologues de France, association présidée par Didier Fages, ont lancé une enquête, en liaison avec des médecins et ORL, sur l’impact de cette perte de goût et d’odorat dans l’exercice de leur métier. Les résultats de l’enquête sont accablants rappellent les Œnologues de France : parmi les professionnels touchés par la maladie, près de 70% ont perdu l’odorat et/ou le goût. Ces troubles olfactifs ont affecté leur vie professionnelle dans 38% des cas. De plus, des cas d’anosmie de longue durée commencent à être identifiés, qui pourraient entraîner un risque d’anosmie définitive. Pour faire face à cette situation, et dans la continuité de la mise en place d’actions de long terme pour mieux comprendre, traiter et affronter l’anosmie (perte odorat) et l’agueusie (perte du goût) au sein de la profession, les Œnologues de France ont décidé d’interpeller une nouvelle fois le Gouvernement au travers d’une lettre ouverte avec l’appui du Syndicat National des médecins ORL et plusieurs associations. Cette lettre ouverte est cosignée par :
- L’Union des Œnologues de France
- L’Union de la Sommellerie Française
- Les Toques Françaises
- Les Maîtres Cuisiniers de France
- Les Meilleurs Ouvriers de France
- La Confédération des Boulangers-Pâtissiers
- L’Association Anosmie.org
- Syndicat National des Médecins spécialisés en ORL et chirurgie cervico-faciale
- Association Française de Rhinologie
Retrouvez « La Lettre ouverte pour la reconnaissance des troubles de l’odorat et du goût comme handicap professionnel » en cliquant ICI.
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