Depuis le 31 mars dernier, c’en est fini des braseros, radiants électriques et parasols chauffants qui permettaient aux clients des bars et restaurants de consommer dehors tout en restant chaud. L’article 181 de la loi Climat et résilience du 22 août 2021 prévoit qu’à compter de cette date, “l’utilisation sur le domaine public de systèmes de chauffage ou de climatisation consommant de l’énergie et fonctionnant en extérieur est interdite”. Les professionnels avaient obtenu un petit sursis en raison de la crise sanitaire, et la mesure avait été reportée à la fin de l’hiver.
“En termes écologiques, chauffer l’extérieur reste un non-sens absolu. On ne peut pas climatiser la rue en plein été lorsqu’il fait 30 °C et on ne peut pas non plus chauffer à plein régime des terrasses en plein hiver pour le plaisir de boire son café”, justifie Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique. Mais cette interdiction ne concerne que les terrasses sur le domaine public, ce qui veut dire que celles situées sur un domaine privée - une cour intérieure, un jardin, un rooftop, etc. - peuvent continuer à être chauffées ou climatisées. L’écologie ne franchit pas le domaine privé… Restons positifs, en ces temps d’augmentation du coût de l’électricité et du gaz, les professionnels vont faire des économies en supprimant ces chauffages extérieurs sans parler des droits de voirie qui n’étaient pas anodins. Quant au chauffage des terrasses fermées, elles perdent de leur attrait dans la mesure où il est interdit d’y fumer.
Publié par Pascale CARBILLET