Fatigués mais visiblement comblés par les épreuves imaginées par la commission des sujets, les huit finalistes de la classe sommellerie du concours Un des Meilleurs ouvriers de France vont devoir prendre patience après deux jours d'une finale intense, les 17 et 18 octobre. Gaëtan Bouvier (Saisons à Ecully), Emmanuel Cadieu (Le Cheval Blanc Paris), Bastien Debono (Restaurant Yoann Conte à Veyrier-du-Lac), Antoine Lehebel (Wine en Belgique), Florent Martin (The Peninsula Paris), Julia Scavo (Julia Scavo formation), Xavier Thuizat (Le Crillon Paris) et Pierre Vila Palleja (Le Petit Sommelier Paris) ont en effet appris en arrivant au lycée hôtelier du Touquet qui accueillait l'ensemble de cette finale, que, pour la première fois depuis 2000 (année de création du MOF sommellerie), les résultats ne seraient pas communiqués quelques dizaines de minutes après l'issue du dernier atelier. Et ce n'est sans doute que dans un mois que l'annonce du ou des lauréats de cette septième édition aura lieu.
D'ici-là, tous auront le temps de se remémorer le marathon de dégustation qui les attendait le 18 octobre, avec six ateliers de quatre minutes chacun et un total de 23 boissons à identifier, à classer en fonction de leur prix d'achat, déterminer leur défaut ou bien encore à associer à un caractère géologique. La formation de commis, la présentation d'une carte des vins dans le cadre de la création d'un restaurant, une approche de la réponse à donner par écrit aux questions d'un journaliste ont constitué quelques-unes des étapes à franchir. Enfin, l'épreuve de service lors d'un déjeuner, dans un établissement éphémère où bistrot et table gastronomique se côtoyaient, est venue conclure cette finale.
Publié par Jean BERNARD