Le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, et la ministre déléguée au tourisme, Olivia Grégoire ont reçu les représentants des commerçants, des restaurateurs et des hôteliers pour faire le point sur la situation des violences urbaines. Les ministres ont évoqué 200 enseignes de la grande distribution, 250 débits de tabac et 250 agences bancaires qui ont été attaqués et pillés, voire, dans certains cas, brûlés.
Le GHR a rappelé que de nombreux restaurants, cafés et bars-tabacs ont été saccagés, pillés et incendiés, sans oublier les restaurants fermés par décision préfectorale (comme au stade de France ou dans les centres commerciaux). De nombreux établissement sont aussi empêchés de travailler, faute de clients, en raison de la limitation des transports ou de la mise en place de couvre-feu. L’organisation professionnelle estime les pertes de chiffre d’affaires pour ces établissements avoisinent les 30 à 50 %, et même 100 % dans certains cas.
Dans un communiqué, le président de l’Umih, Thierry Marx, déclare que les hôteliers “subissent une vague d’annulations de leurs réservations sur tous les territoires touchés par les dégradations et affrontements”. Pour sa part, Jean-François Rial, président de l’Office du tourisme et des congrès de Paris, estime que “sur début juillet, on est déjà autour des 20-25 % d’annulations à Paris sur la clientèle internationale.”
#émeutes#
Publié par Pascale CARBILLET