Dupés : mise en garde

Bonjour, Je viens d'être duper, voler. Je m'adresse à tous mes confrêres pour les prévenir. J'ai eu la visite d'une femme habillée en bourgeoise déchue, qui me proposait de faire du publi-reportage dans son magazine(un énième). Je lui ai répondu que mon budget pub est clos pour l'année. Alors elle m'a proposé de faire un article sur le blog de son mari.Il est évident que je ne citerai aucun nom, il est hors de question de leur faire de la pub. En contre partie, je les invite à ma table. 2 jours après, il téléphone pour réserver pour 3 personnes dans 10 minutes. Ok, je joue le jeu. Nous convenons d'un menu 3 plats avec le chef. Je leur propose et de là, ils me disent: 'J'ai oublié de vous dire nous allons prendre à la carte et chacun un plat différent.' J'avoue que l'audace ne m'a pas plu. Je ne leur ai pas proposé ma carte des vins.Ils m'ont demandé du vin, une eau minérale. J'ai refusé un vin, ils ont fini par prendre des coupes, etc.. S'ils avaient dû payer, l'addition se montait à 200€ environ. J'ai ensuite été regarder leur blog et pas très étonnée, j'ai découvert que tous les établissements cités étaient habillés pour l'hiver.Du sarcasme, du guillemet et des parenthèses à tous va, de la méchanceté gratuite( dans les 2 sens du terme) Je tiens à préciser que l'article sur notre restaurant, n'est pas encore paru. Ils sévicent actuellement sur Montpellier. Vous allez me dire que j'ai bien été naive. Soit,l'on ne m'y reprendra plus. Je ne sais pas qui ils sont pour ce faire critique mais tous les guides reconnus ont eux la décence de payer leur addition. Réagissez s'il vous plait à ma mésaventure. Gestion - Marketing | fourmis | jeudi 4 novembre 2010

Le Z de fin de journée : les gestionnaires le regardent encore trop

Le Z de fin de journée génère, ou pas, une bonne nuit. Cette opération que fait tout restaurateur sur sa machine lui indique le CA de la journée. Je prône depuis longtemps que cette opération, comme le nombre de couverts, sont nettement insuffisantes pour connaître l’état de santé probable de l’entreprise, sans pour autant recevoir une large approbation. Si enfin l’entreprise se créait des indicateurs préalables mettant en évidence les produits qui contribuent le plus à la fabrication de la marge bénéficiaire de l’entreprise, le même gestionnaire dormirait mieux. Se concentrer sur la marge par produit ou par prestation orienterait leur manière d’élaborer l’offre. En surfant sur un blog grand public ce matin, un dir. commercial s’interroge sur l’utilité d’intéresser les commerciaux sur le CA ou sur la marge de contribution. Les réponses sont éloquentes, y compris sur les effets néfastes de la solution d’intéressement au pourcentage. Hier encore, en évaluant des dossiers de création d’entreprise, un chef d’entreprise averti, membre du jury, s’accrochait à cette ancienne théorie du pourcentage sur le CA. Il y a encore du chemin à faire pour encourager les entreprises à poser un regard autrement sur l’état des lieux. Gestion - Management - Marketing | André Picca - Auteur | jeudi 4 novembre 2010

Hôtel sur le littoral pour 800 000 € : si le prix de vente se situe entre 3,5 et 4,5 fois le CA, est-ce rentable ?

Bonjour à tous Je suis à la recherche d' un hotel sur le littoral 06 et 83, ça sera notre premiere acquisition ( maxi 800.000 €) Si le prix de vente se situe entre 3.5 et 4.5 de fois le CA est ce toujours rentable? y-a t- il un ratio concernant le pourcentage que représente le loyer / au CA? Merci de nous faire partager vos experiences + vos connaissances en la matiére Gestion - Marketing | odovino | mardi 2 novembre 2010

Baisse de la TVA : le sénateur Michel Houel prend la parole en defendant les restaurateurs

A défaut que quelqu’un d’autre prenne la parole le sénateur UMP Michel Houel la prend en defendant les restaurateurs ! Il dit la même chose que moi mais avec des arguments différents très intéressants. Certes l’'objectif n'est pas atteint en termes de baisse des prix évoqués dans le contrat d’avenir. Le sénateur dit qu’il fallait prendre en compte l'inflation sous-jacente pour que l’analyse soit plus juste. C’est vrai, il fallait y penser ! Bref les prix n'auraient baissé que de 2,5% contre 3% attendus par le gouvernement. Ces chiffres sont obligatoirement loin de la réalité. Car à l’allure ou les restaurateurs changent leur carte, inventent de nouvelles formules pour attirer des consommateurs de plus en plus sensibles aux prix, je ne vois pas comment il est possible aujourd’hui de mesurer avec précision et réalité la baisse des prix depuis le 1er juillet 2009. En revanche la seule chose dont on est sur c est que la dépense moyenne dans la restauration sur un peu plus de 24 mois a régressée de 5 à 6% ! Pour la Cour des comptes en tous cas, le résultat est insuffisant, puisqu’ils se basent sur les chiffres de l’INSEE. La baisse des prix reste beaucoup trop illisible pour le consommateur. Je ne suis pas sur que les consommateurs aient aujourd’hui la même opinion sur ce sujet qu’en juillet 2009 ! Sinon pourquoi les fréquentations repartiraient à la hausse ? Notre sénateur lui dit qu’en moyenne une baisse des prix de 1% se serait accompagnée d'une hausse du chiffre d'affaires hors taxe de 1,1%. On oublie également de dire que les salaires ont été augmentés. L’accord social de décembre 2009 prévoyait à cet égard, une 'prime TVA' de 2% du salaire brut, deux jours de congés supplémentaires et la mise en place d'une mutuelle de branche. Selon le gouvernement, avec la nouvelle convention collective de branche, les salaires auraient même augmenté en moyenne de 3,04% depuis cette date. Michel Houel propose même que le contrat d'avenir scellant les engagements de la profession et de l'Etat, prévu sur 3 ans, soit prolongé à '5 ans', ce qui donnerait aux restaurateurs une plus grande visibilité. Excellente idée Monsieur le sénateur !! Une suggestion ! Pourquoi l’INSEE ne nous donne pas cette fameuse liste d’entrée plats et desserts qu’il utilise pour mesurer l’inflation dans la restauration ? Cela nous permettrait de vérifier si cette liste correspond à ce que les clients consomment aujourd’hui ! L’Insee n’a peut être pas pris en compte la déstructuration des repas, des plats consommés plus légers, l’impasse sur les desserts, et les liquides de plus en plus clair sur les tables ! Gestion - Marketing | Bernard Boutboul | samedi 30 octobre 2010

Baisse de la TVA : prouver aux pouvoirs publics et à l’opinion que le process fonctionne

Bonne nouvelle, la consommation des ménages avance de 1,5% en septembre 2010 et de 1,2% de juillet à septembre 2010. Moteur important du produit intérieur brut cette relance de la consommation des ménages reste très fragile pour plusieurs raisons. Le pouvoir d’achat stagne, les créations d’emplois sont encore trop faibles, les salaires augmentent peu et les hausses d’impôts indirects déguisées de la loi de finances 2011 ne vont pas arranger les choses. La relance dans la restauration frémit c’est indéniable mais attention de ne pas casser ce process qui est également très fragile ! Depuis l’été 2008 la restauration est rentrée dans une période déflationniste en réaction à la crise. Depuis l’été 2009 certains ont accéléré cette baisse de prix affichée grâce au changement de taux de TVA. Depuis l’été 2010 on ressent une reprise des fréquentations sur l’ensemble des circuits de distribution (service à table, restauration rapide…) Tous auront également constaté que cette relance des fréquentations était systématiquement accompagné d’une adition plus basse voir beaucoup plus basse payée par les consommateurs quelque soit leur statut. La baisse des prix, ou le maintient des prix ou au pire si vous ne pouvez pas faire autrement des augmentations de prix raisonnables et mesurées contribueront à accélérer le process de relance des fréquentations dans la restauration hors domicile. Le contraire aura un effet dévastateur de faire fuir une nouvelle fois des consommateurs qui ont envie de sortir au restaurant, mais qui sont aussi très touché par la crise ! Ce ne sera que par la relance de la fréquentation, que la restauration reprendra le chemin des embauches puis le chemin des investissements. Nous avons jusqu’en octobre 2011 (loi de finances 2012) ou jusqu’à mai 2012 pour prouver aux pouvoirs publics et à l’opinion que le process fonctionne et qu’il ne faut surtout pas revenir à un taux de TVA intermédiaire !!! Gestion - Marketing | Bernard Boutboul | samedi 30 octobre 2010

Cursus atypique, autodidactique, diplômé de... : à lire tous les CV et pages de présentation sur les réseaux sociaux

A lire tous les cv et pages de présentation sur les réseaux sociaux, chacun se distinque de l'autre en mettant en évidence le côté atypique, le profil d'autodidacte, ou au contraire, son profil 'restaurateur tombé dans la soupe dans le berceau' ou diplômé de ..... Ce sont des arguments porteurs pour les recruteurs et rassurants. Cependant, la denrée assez rare à trouver reste le candidat qui s'est approprié les attentes de l'entreprise qui recrute, et qui sait expliquer ce que son parcours, son expérience apporteront dans le poste qu'il souhaite occuper. C'est la définition de la compétence : avoir une personne qui sait utiliser une partie de son passé à chaque instant T, dans l'entreprise. Pour les adeptes, Malglaive définit la compétence comme 'des savoirs en acte'. Gestion - Management - Marketing | andré Picca - Auteur | samedi 23 octobre 2010

Le goût : les mots pour le dire

Question à poser lors du prochain briefing : "Citez 5 noms communs ou adjectifs relatifs au goût qui vous permettront d'attirer l'attention du client sur un produit ?" Réponse : "Pour valoriser un produit, mettez en évidence quelques principaux ingrédients entrant dans la composition et ajoutez 3 adjectifs du langage sensoriel, dont le goût, tels que : splendide, aspect, sublime, net, clair, coloré, harmonieux, brillant, éblouissant, grand, superbe, imposant, généreux, floral, .... et bien sûr plein d'autres à faire trouver par votre équipe. Un conseil : prolongez l'exercice autour de plats de votre carte. Gestion - Management - Marketing | andré Picca - Auteur | mardi 19 octobre 2010

Le temps du client : une entreprise équipe ses serveurs d'un vibreur à la ceinture

Le temps du client est au centre de l’organisation de la restauration en place assise. En effet, les clients vont de moins en moins vers ces formules parce qu’ils en ont assez d’être pris en otage par le temps de service, entre autres. Ainsi, cette entreprise en plein centre ville a –t-elle décidé de résoudre le problème en équipant ses serveurs d’un vibreur à la ceinture. Imaginez : le serveur est affairé à créer une ambiance à la table de clients tout juste installés, lorsqu’une vibration à la ceinture le fait sursauter ; tel un électrisé, il se fige d’un rictus, l’évènement lui rappelle que le plus important, c’est l’envoi pour respecter le temps du client, et pas la présence à la table. Lié par cet élastique au passe, il n’a plus à solliciter ses neurones de l’organisation du travail, il se laisse guider par les impulsions chatouilleuses. Il est vrai que l’on cherche tous les moyens pour remettre de la bonne humeur et du sourire commercial dans les équipes de service ! Entre la marionnette vivante et le robot, le pas sera vite franchi. Et si l’on arrêtait de les abêtir par de telles décisions ? : vibreur, bipeur, clochette, ….. et si le runner restait bien à son poste, le serveur bien dans son rang, le directeur bien dans son rôle d’organisateur et de pilote d’avion ? ça éviterait à des restaurants de faire des vols planés et de couler. Gestion - Management - Marketing | andré Picca - Auteur | vendredi 15 octobre 2010

Coût matières (denrées+boissons) : comment bien calculer ?

URGENT bonjour, j'aimerai un éclaircissement sur le calcul (mensuel) du coût matières (denrées+boissons). J'ai imposé la formule de calcul suivante: Coût matière= dépenses (denrées + boissons) - variation de stock + factures non parvenues (rattachables au mois concerné). Je précise que la variation de stocks est le résultat de stock initial - stock fin du mois concerné. Je précise également que le coût matière est un coût lissé à l'année (puisque toutes les données ont pour point de départ le 1er janvier). Or, mes gestionnaires contestent le calcul du coût matière arguant du fait que la variation de stock est faussé selon qu'elle est supérieure ou inférieure au stock initial (pour être plus clair et pour reprendre ma formule du coût matière, deux moins (l'opération et une variation de stock négative) font un plus)et fausse le calcul du coût matière (défavorablement dans certains cas). J'espère être clair.Ont-ils raison? au secours... 13063B Gestion - Marketing | jacques | mercredi 13 octobre 2010

Expérience de Rosenthal en 1968 : prenons-en l'exemple

On demande à deux groupe d'étudiants, de tester la performance de 12 rats.Les étudiants forment 2 équipes avec 6 rats chacune. A l'une des équipes vous expliquez que leurs rats ont été sélectionnés pour leur intelligence supérieure (ce qui est faux!) A l'autre vous expliquez que leurs rats n'ont jamais manifesté de talent particulier.Puis vous demandez à chacune des équipes d’étudiants d’appendre à leurs rats respectifs à traverser un labyrinthe. Le groupe de rats réputés intelligents affiche des performances très supérieures à celle de l'autre équipe. Les étudiants en charge des rats soi-disant performants les ont traités avec beaucoup plus d'attention que leurs camarades en charge des rats prétendus quelconques. On peut très certainement en tirer des conclusions sur notre façon de manager les équipes, non? Gestion - Marketing | Bernard Boutboul | samedi 25 septembre 2010

Valorisez : on dira qu'une phrase contiendra ..........

Question à poser lors de votre prochain briefing : - Pour valoriser un produit, on dira qu'une phrase contiendra 3 mots issus de ...... et 3 ........ Réponse : - il est inutile de répéter textuellement ce qui est écrit sur la carte, le client sait lire, - il est inutile, (et souvent incompréhensible pour le client)de répéter le contenu de la fiche technique qui a été conçue pour les cuisiniers dans un langage technique, et pas forcément vendeur. On dira qu'une phrase contiendra 3 ingrédients essentiels de la composition, et 3 adjectifs du langage sensoriel (goût, odorat, visuel, ....). A chacun de valoriser, de jongler avec le langage du plaisir gustatif pour attirer le client sur le produit. Gestion - Management - Marketing | andré Picca - Auteur | vendredi 24 septembre 2010

Régime fiscal de l'EURL : doit-on établir un bilan intermédiaire au 31/12 ?

Bonjour, Suite à la reprise d'un restaurant par la création d'une EURL à l'IR en 09/2010, les statuts de l'EURL prévoit un premier bilan au 31/12/2011 (soit 16 mois). Compte tenu du régime fiscal de L'EURL, doit-on malgré tout établir une bilan intermédiaire au 31/12/2010 (pour connaître le revenu fiscal 2010 du gérant-associé) Par avance, merci pour votre aide Gestion - Marketing | HUGO3845 | jeudi 23 septembre 2010

Contrat commercial : comment valider la commande ?

Question à poser lors de votre prochain briefing du personnel ? Lorsque vous faites un achat, vous signez un contrat commercial en payant et en emportant le produit. Evidemment, au restaurant, c'est différent, le client consomme avant de payer. quelle technique permet de remplacer cette opération ? Réponse : La reformulation de la commande. Prenez le temps de reformuler précisemment chaque commande (cuisson, garniture, ....) et laissez le temps au client de vous répondre, d'un mot, d'un geste, d'un hochement de tête, que vous avez bien enregistré sa commande. Ce n'est pas du temps de perdu, c'est du temps de gagner sur la gestion des erreurs par la suite : changement de plats, réclamation, offerts que vous ne ferez plus, .... Gestion - Management - Marketing | andré Picca - Auteur | lundi 20 septembre 2010