La consommation alimentaire hors domicile : cette mutation va inéluctablement déboucher sur un nouveau modèle

La consommation alimentaire hors domicile en France prend un virage historique. Plusieurs phénomènes simultanés font que cette mutation s’éternise, qu’elle est profonde et qu’elle va inéluctablement déboucher sur un nouveau modèle. Aussi bien côté demande où les attentes, les comportements et les motivations sont en plein bouleversement, que du côté de l’offre où les acteurs, les produits ou les façons de vendre innovent tous azimuts. Le nouveau consommateur est à la recherche d’une équation à priori 'impossible', mais dont il faudra trouver les moyens de résoudre sous peine de ne plus être dans la course : + vite, - cher, + qualitatif, - structuré, + généreux Ce qui devrait changer demain… -La montée progressive de l’intérêt pour la rareté par le consommateur, -Le retour annoncé des saveurs et du goût, -Le consommateur souhaitera trouver ou retrouver un sens à ce qu’il consomme, -Un plus grand respect des saisons au niveau des produits proposés, -Une plus grande liberté de choix et de structure de son repas, -Le développement de la vente à emporter à partir de la restauration traditionnelle servie a table, -Une nouvelle approche de la communication avec les clients. Plus concrètement ce qui a beaucoup de chance de monter demain… -La cuisine vapeur ou les autres formes de cuisson saines -La consommation de légumes -Le choix -L’équilibre -Le plaisir -Les fruits -Le retour de la gamelle -Apprendre ou réapprendre à cuisiner simplement -Avoir des réductions ou des avantages immédiats le retour de l’émotion dans l'assiette -Plus d’information sur les produits Et bien plus encore en direction d'un client qui souhaite trouver ou retrouver une réelle valeur ajoutée au restaurant. Gestion - Marketing | Bernard Boutboul | samedi 1 mai 2010

Obtenir un titre : que faire lorsque, de retour au travail, ce poste n'est pas exercé ?

je viens d'avoir mon titre de GH à afpa créteil,aprés mon retour chez moi mon ex employeur qui m'avait promis un poste d'aide gouvernante,pour commencer. aujourd'hui me prend comme femme de chambre extra et je peux remplacé la GG que le week end j'ai fais cette formation pour valider mon nivau d'étude et pour ne plus faire le travail de femme de chambre, aujourd'hui je suis perdue je ne trouve pas ma place que me conseillez vous merci de votre réponse Gestion - Marketing - Service d'étage | rhym | mardi 27 avril 2010

L'alimentation dans les villes et les bourgs : quelle est la différence ?

Bernard,il y a des differences entre villes et bourgs dans le style d'alimentation;l'étude restauration 2009 donne des indications, moi j'aimerais avoir des details (s'ils existent) sur la restauration en province;Je travaille a l'ouverture d'un bistrot liée a l'hotel, mais direct surtout aux abitants du bourg-5 mille abitants-, je prevois un menu plat du jour, sandwices,parts de gateaux. Votre idee? Merci jacob Gestion - Marketing | jacob | dimanche 25 avril 2010

Dynamiser le marché : y a-t-il des limites ?

En s’inscrivant sur le site Houseparty.com, selon le calendrier des « house parties » proposées par de grandes marques, des milliers de consommateurs américains peuvent convier chez eux, le jour donné, tous leurs amis et leur faire partager pizzas, bonbons et autres cadeaux offerts par les sociétés sponsors. Ils reçoivent un « Party Pack » rempli de plein de cadeaux et naturellement de coupons et autres incentives. Ces sponsorings ne se limitent pas aux seuls produits alimentaires mais peuvent concerner des produits pour bébés, d’hygiène-beauté, un nouveau show TV ou une cause humanitaire soutenue elle-même par une grande marque. Mieux qu’une réunion Tupperware. Selon Adweek, des sociétés comme Nestlé, Kraft Foods ou encore Microsoft ou Ford ont organisé de tels évènements. Le patron du marketing de Microsoft explique avoir attiré plus de 60 000 hôtes et touché ainsi plus de sept millions de personnes. The Clinic est un restaurant situé à Singapour. Comme son nom l’indique, qu’il s’agisse de son aménagement, des œuvres d’art qui y sont exposées, enfin d’abord et avant tout la cuisine sont sur cette thématique, des plats dont la forme « galénique » et les noms appartiennent à l’univers des médicaments : nitro-sangrias, margarita sprays, pina colada à la cuiller, pastilles amères à base de whisky aromatisé… Le site est à lui seul révélateur. A Londres, Prufrock Coffee, un café londonien branché, propose une « Disloyalty Card » : les clients sont invités à aller prendre un café dans huit autres bars dans le même quartier de l’Est londonien et à faire tamponner leur carte. Une fois la carte remplie, ils se verront offrir un café chez Prufrock Coffee. Il ne s’agit pas à proprement parler de renforcer sa base de clients mais de dynamiser le marché en augmentant le nombre de clients de tous les cafés (par ailleurs amis). Une initiative qui a fait des émules : au Canada, vient de se créer la Toronto Coffee Conspiracy, composée de sept bars, là aussi amis. Le système fonctionne un peu différemment (les clients choisissent le café dans lequel ils reviendront une fois leur carte remplie) mais le principe reste le même. L’innovation et les nouvelles techniques pour attirer des clients ont-elles des limites ? Apparemment non surtout lorsqu’on voit un restaurant sur le thème de la médecine. La technique de House Party parait plus transposable à la restauration. En revanche l’idée du Prufrock Coffee à Londres est assez géniale et peut se transposer en France immédiatement. Il suffirait de se fédérer à plusieurs établissements de la même catégorie et lancer cette carte de fidélité d’un genre nouveau. Les retombées pour les établissements regroupés ne peuvent être que bonnes. Qui se lancera le 1er dans une telle innovation ? Gestion - Marketing | Bernard Boutboul | samedi 17 avril 2010

Vente de vin 'à emporter' chez un restaurateur : qu'en penser ?

Bonjour, J'ai posté un message dans le forum de Paul Brunet 'le vin au restaurant' à propos des clients qui demandent à acheter du vin à un restaurateur comme chez un caviste. Qu'en pensez-vous d'un point de vue commercial, fiscal et comptable. Exemple d'un vin que j'achète 7€ HT (8,40€ TTC). Un client propose de m'en acheter 18 à 9,50€TTC. Cela augmentera mon CA mais pas les bénéfices. Le fisc n'appréciera peut-être pas le peu de TVA à 19,6% déclarée par rapport aux achats... Gestion - Marketing | ael24 | samedi 10 avril 2010

Menu du midi : plutôt plat + entrée ou dessert ou plat + boisson ?

Bonjour à tous, je travaille sur un projet de création d'hôtel-restaurant, je souhaite proposer un menu à 11€ le midi du lundi au samedi, est-il préférable de proposer un plat de jour avec entrée ou dessert ou alors un plat du jour avec boisson (1/4 de vin ou demi bière ou 1/4 d'eau) ? n.b.: concernant les coûts matière+production les deux se valent. Merci d'avance pour vos réponses. François Gestion - Marketing | françois | mercredi 7 avril 2010

Achats et consommer local : le consommateur y est-il sensible ?

Savez-vous d’où vient le lait que vous buvez ? Que l’on souhaite consommer local ou que l’on soit simplement curieux de la provenance de son lait, yaourt ou fromage blanc, le site WhereIsMyMilkFrom aide les consommateurs américains à identifier l’état, la ville et la fabrique où il a été traité. La plupart des bouteilles et cartons de lait, tout comme d’autres produits laitiers, sont imprimés d’un code correspondant au lieu d’origine. Le site permet, à partir de ce code, de découvrir d’où le nom et le lieu d’origine du traitement. Il permet également de savoir que le lait de différentes marques provient souvent des mêmes producteurs, et des mêmes vaches, ou que ce joli pack de lait ultra biologique et responsable a dû parcourir 700 kilomètres pour parvenir jusqu’au frigo. Dernier exemple d'initiatives hyper locales : Des soupes bio, préparées à partir de produits locaux et livrées chaque semaine aux clients inscrits par des vélos de livraison harnachés de petite remorque. SoupCycle, lancé aux Etats Unis à Portland, offre un menu de 3 soupes chaque semaine. Les consommateurs qui vivent ou travaillent à Portland font d’abord leur sélection pour la semaine suivante, en plaçant leur commande avant vendredi minuit ; en accompagnement des soupes sont aussi disponibles pains, salades et sauces. C’est en fonction des commandes que l’entreprise fait alors ses achats auprès des producteurs locaux, qui seront préparés le lundi avant d’être livrés à partir du mardi, en fonction de la zone. Les tarifs vont de 18$ (13€) pour un litre de soupe accompagné de pain et de salade, à 45$ (33€) pour un menu pour 6 personnes. Depuis son lancement fin 2008, SoupCycle a déjà livré plus de 10 000 soupes, dépensé 33 000 $ auprès des agriculteurs locaux, et économisé près de 5 000 km de trajet essence en optant pour les vélos. Plus de 150 inscrits profitent aujourd’hui des livraisons hebdomadaires. Acheter local et consommer local, le consommateur y est sensible ? Est-ce possible à partir de n’importe quel restaurant ? De grandes pistes qui vont venir très probablement plus vite que l’on ne le pense !!! Gestion - Marketing | Bernard Boutboul | samedi 3 avril 2010

La restauration qui marche bien et les hoteliers sont en...

train de perdre de l'argent avec le restaurant.Je signale un'information de notre hotellerie:'Projet de partenariats entre Pierre & Vacances Centrer Parcs et Elior mardi 23 mars 2010 11:28 Le groupe Pierre & Vacances Center Parcs projette de conclure des partenariats pour la gestion des activités de restauration et de commerce alimentaire de ses villages Center Parcs et Sunparks. Pour la France et l’Allemagne, c’est Elior qui remporterait la mise. Aux Pays-Bas et en Belgique, l’accord serait conclu avec Albron. Elior et Albron s’engageraient à investir 38 millions millions d’euros dans les concepts de restauration et les commerces alimentaires. La collaboration avec Elior concernerait 41 restaurants et points de vente en Allemagne et 36 en France. Le partenariat avec Elior est envisagé pour juin 2010. PS le grands font la restauration et gagnent d' l'argent.... Gestion - Management - Marketing | jacob | vendredi 26 mars 2010

Relancer sa fréquentation : être différent et original

Un épicier du sud de la France a eu l’excellente idée de proposer 5% de réduction à ceux qui iront voter au 2em tour des élections régionales. Son message est évidemment tourné vers le civisme et pour combattre l’abstention, mais notre épicier est triplement malin ! Un, il fait parler de lui localement, régionalement et même au niveau national puisque j’ai entendu cette information sur France Infos. Deux, il accorde bien évidemment à tout le monde 5% puisqu’il est impossible de vérifier qui a voté ou non ! Trois, il s’agit là d’une façon très originale, puissante et efficace de relancer la fréquentation de sa petite épicerie ! Dans la catégorie « original » quelques restaurants Alsaciens mettent en vente des produits rares ou totalement nouveaux. Par exemple, de la limonade Min’s ou de la bière Perle. La particularité de ces 2 produits c’est qu’ils sont de fabrication artisanale (étonnant pour une bière et une limonade), ils sont excellents et donc différents. Le résultat est que les restaurants qui vendent ces produits démultiplient leur vente. Preuve que quand l’on est différent, rare et bon il y a de grandes chances de séduire les consommateurs. En revanche, on peut être original et avoir une bonne idée et ne pas la suivre. Lorsque la chaîne Elefanto propose sur son site (en mars 2010) de s’inscrire à sa newsletter c’est une bonne démarche. Lorsque vous recevez immédiatement un mail vous disant qu’en guise de bienvenue Elefanto vous offre un cookie pour 7e d’achat, c’est plaisant et très sympathique. Mais quand l’offre est valable uniquement jusqu’au 31 janvier 2008, on peut se poser la question si l’originalité et les bonne intentions suffisent à satisfaire et fidéliser ses clients !!! Gestion - Marketing | Bernard Boutboul | samedi 20 mars 2010

Fidéliser le client : des nouvelles techniques à mettre en place

La grande distribution, les cosmétiques, les cinémas et même certains restaurateurs ont des idées de génie pour attirer et surtout fidéliser leurs clients. Pourquoi ne pas tenter de les adapter à la restauration de manière plus importante ? Carrefour vient de lancer les « Promos libres » De quoi s’agit-il ? Tout simplement, c’est au consommateur de choisir l’article qui sera en promotion ! La technique est simple : vous choisissez 3 produits au choix parmi une liste importante et le moins cher est remboursé. L’idée géniale réside dans le fait que Carrefour pousse à acheté 3 produits pour que la valeur du 3em constitue un bon d’achat lors de votre prochaine visite. Plus on consomme, plus on revient pour consommer encore plus ! Les cinémas Pathé et Gaumont vous proposent des entrées à prix cassés sur une période déterminée. Il suffit juste de prendre son billet sur les automates plutôt qu’à la caisse. Mc Donald’s utilise le même système avec ses bornes de commande en offrant non pas des euros mais une frite, une boisson ou un sandwich pour la prochaine visite.Séphora a une système de fidélisation qui repose sur une logique implacable : plus vous consommez plus vous changerez de niveau de carte de fidélité (white, black et gold) et plus vos avantages et privilèges seront importants. La restauration doit vraiment mettre en place ces nouvelles techniques de fidélisation. Elles sont spectaculaires et peuvent sembler très onéreuses mais il n’en est rien. Les couts investis pour les très fortes retombées obtenues sont très inferieurs aux couts de publicité et communication classiques qui ont des retombées quasiment proches de zéro ! Le calcul est à faire mais vite… car les clients d’aujourd’hui sont devenus à l’affut, très patients et plus opportunistes ! Gestion - Marketing | Bernard Boutboul | vendredi 26 février 2010