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Après avoir fait ses classes chez les étoilés Patrick
Henriroux (La Pyramide à Vienne, en Isère) et Raymond Blanc (Manoir
aux quatre saisons à Oxford, au Royaume-Uni), Laurent Chevrier avait pris le large à l'issue de sa
formation au lycée Lesdiguières (Grenoble). Cet enfant du Vercors, fils d'un
cuisinier et d'une hôtelière, a en effet choisi de passer dix ans sur des
bateaux de croisière et dix autres en République tchèque puis en Russie dans
des hôtels du groupe Accor, notamment à Tioumen, en Sibérie, où il a assuré l'ouverture
d'un Mercure de 200 chambres. "J'avais
déjà un oeil sur le Vercors pour y revenir avec ma femme et mes deux filles",
reconnaît le professionnel, originaire de Villard-de-Lans.
C'est alors qu'on lui propose l'Auberge de la Croix-Perrin, une affaire à mi-chemin entre Lans-en-Vercors et Autrans. Franck Ménard, son propriétaire aspire à ouvrir une autre table dans l'Oisans, après quatre ans passés à relancer cette belle maison bordée de forêts. "Ça ne change pas trop mes enfants de la Sibérie", sourit Laurent Chevrier. L'affaire est conclue le 7 mars et, dès le lendemain, il est aux manettes de cette auberge qui abrite neuf chambres, un restaurant de 40 couverts, une salle de séminaire et une belle terrasse.
Stabiliser l'équipe
Sa priorité ? Stabiliser l'équipe. Il confirme le chef Thomas Adisson et son second à leurs postes et engage un commis. Mais il a bien d'autres projets en tête. La décoration, plutôt épurée, va être rehaussée de couleurs et la carte revisitée pour offrir une cuisine semi-gastronomique faisant la part belle au terroir, avec deux menus saisonniers (à 29 et 43 €) et une formule de saison renouvelée chaque mois. Et le plus gros est à venir avec, outre le déplacement du bar et du salon pour élargir le restaurant (vingt couverts supplémentaires), la construction d'une extension abritant sept chambres et une nouvelle salle de séminaire s'ouvrant sur la terrasse.
C'est alors qu'on lui propose l'Auberge de la Croix-Perrin, une affaire à mi-chemin entre Lans-en-Vercors et Autrans. Franck Ménard, son propriétaire aspire à ouvrir une autre table dans l'Oisans, après quatre ans passés à relancer cette belle maison bordée de forêts. "Ça ne change pas trop mes enfants de la Sibérie", sourit Laurent Chevrier. L'affaire est conclue le 7 mars et, dès le lendemain, il est aux manettes de cette auberge qui abrite neuf chambres, un restaurant de 40 couverts, une salle de séminaire et une belle terrasse.
Stabiliser l'équipe
Sa priorité ? Stabiliser l'équipe. Il confirme le chef Thomas Adisson et son second à leurs postes et engage un commis. Mais il a bien d'autres projets en tête. La décoration, plutôt épurée, va être rehaussée de couleurs et la carte revisitée pour offrir une cuisine semi-gastronomique faisant la part belle au terroir, avec deux menus saisonniers (à 29 et 43 €) et une formule de saison renouvelée chaque mois. Et le plus gros est à venir avec, outre le déplacement du bar et du salon pour élargir le restaurant (vingt couverts supplémentaires), la construction d'une extension abritant sept chambres et une nouvelle salle de séminaire s'ouvrant sur la terrasse.
Publié par Nathalie RUFFIER
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