L'hôtellerie économique et 2 étoiles ont marqué le pas en décembre 2011. Quelques agglomérations ont échappé à cette tendance générale : Paris, Avignon, Le Havre, Montpellier et Strasbourg ont ainsi vu leur RevPAR progresser de plus de 5 %. Le recul de la fréquentation a été plus général sur le marché 3 étoiles, se cumulant parfois avec une régression de la recette moyenne chambre. En revanche, en catégorie 4 étoiles, les indicateurs sont restés au vert pour la majorité des destinations.
Sur l'ensemble de l'année 2011, les établissements 1 et 2 étoiles ont enregistré des croissances moins fortes que les années précédentes, mais ils avaient été épargnés par la crise, contrairement aux hôtels moyen et haut de gamme, plus durement touchés.
Le marché 4 étoiles progresse
Le marché 3 étoiles a lui été soutenu par une légère reprise économique et par un calendrier événementiel bien rempli. Le retour de la demande individuelle d'affaires, associé à un marché MICE (congrès et séminaires) actif, ont généré une hausse du chiffre d'affaires hébergement sur la majorité des destinations. Les progressions de RevPAR résultent d'une augmentation conjointe des taux d'occupation et des prix moyens.
Enfin, l'hôtellerie 4 étoiles, qui a traversé depuis 2007 une période de turbulences, a enregistré en 2011 une deuxième année de progression de son RevPAR. Paris, la Côte d'Azur et plusieurs agglomérations (Avignon, Bordeaux, Toulouse) enregistrent même des croissances supérieures à 10 %. Les grandes agglomérations confirment ainsi leur attractivité sur un plan international. Signe révélateur, le trafic aérien international est en progression dans de nombreux aéroports : Bordeaux (+ 15 %), Nantes (+ 20 %), Nice (+ 10 %), Paris (+ 5 %), etc.