De nombreuses grandes villes ont accusé le coup au mois de février 2012. Les reculs dépassent parfois les 10 % comme à Lyon, Grenoble, Nantes, Montpellier et Toulouse. Quelques rares villes affichent néanmoins des croissances de fréquentation à l'instar de Bordeaux, Angers, Avignon ou Le Havre (exception faite de l'hôtellerie super-économique).
Paris demeure l'exception qui confirme la règle puisque la demande ne montre guère de signe de faiblesse. Un constat qui vaut tant pour les catégories économique qu'haut de gamme. Dans la Ville lumière, les établissements de grand luxe, après avoir entamé l'année sur les chapeaux de roue, marquent le pas : la faute à une baisse conjointe du taux d'occupation et du prix moyen. La fréquentation des hôtels de charme fléchit également (- 3,6 %). Les résultats sont plus nuancés en Île-de-France. La majorité des départements bénéficie d'une progression de RevPAR, ceci malgré un fléchissement de la demande sur certains marchés économique et super-économique. La Seine-Saint-Denis et le Val d'Oise constituent des cas à part puisqu'ils affichent un recul général des recettes hébergement.