« Le niveau du concours ne cesse de progresser. Les pays sont de plus en plus organisés. Il est important de se solidariser autour du candidat français », a rappelé Marie-Odile Fondeur, directrice générale du Sirha organisateur du Bocuse d'or. D'ailleurs un grand pas a été franchi avec la création au sein de l'Ecole Ferrandi Paris, d'un box identique à celui du concours dans lequel Matthieu Otto a pris ses marques. Une deuxième cuisine permet aussi de gagner du temps et de multiplier les essais et entraînements avec la participation d'élèves hyper motivés.
C'est dans ce QG de l'équipe de France que les chefs viennent à tour de rôle et de toute la France découvrir les pistes de travail que ce soit en technique ou en création, du plateau au design des éléments des plats. Le brainstorming est intensif car les échéances approchent.
A Turin, en 5 h 35, il faudra sortir sur plateau, le plat viande, filet de boeuf race piémontaise et ris de veau accompagnés de riz de barragia Biellese et Vereelese. Et à l'assiette, le thème vient d'être révélé, un plat composé d'un oeuf de poule, de fromage Castelmagno et à 50% végétal issus d'un marché Métro incluant des produits estampillé Slowfood. Les 11 et 12 juin à Turin, dans moins de 2 mois, ce sera l'heure de vérité. « Je n'ai pas peur de perdre, dit Romuald Fassenet, mais j'ai surtout envie de gagner. Faire passer une émotion, c'est comme ça qu'on gagne ! Et en rassemblant tout le monde autour de nous, cela revient à former une équipe avec Messi, Neymar et Ronaldo ».
Publié par Nadine LEMOINE