À Londres, Ben Denner s'est forgé une solide réputation auprès
des fans de burgers. Cet ancien DJ, qui accorde la plus grande attention à l'approvionnement
de ses viandes, n'a pas hésité à tester 70 boulangeries pour dénicher le
bun parfait. Les réseaux sociaux encensent son food truck, lancé sur le
parking d'une église et, rapidement, le cuisinier s'installe sur Netil Market.
Cinq ans après, Ben Denner ouvre en ce début d'année un établissement
original, au décor inspiré des steak houses américains des années 1980 :
Lucky Chip Burgers & Wine. Les adeptes y retrouvent les classiques de la
maison, comme le cheeseburger (7,95 £, soit 10 €) ou El Chappo (boeuf,
bacon, blue cheese, jalapenos grillés et aïoli). Les cinq burgers à la carte
peuvent également être concoctés avec du boeuf de Galice maturé 50 jours, contre
un supplément de 4 £ (5 €). Les frites, quant à elles, sont préparées
maison, en triple cuisson, et saupoudrées de fromage, d'ail et de fines herbes,
ou encore de truffe et gorgonzola.
Magnum et burgers en série limitée
Mais la véritable particularité de l'établissement réside dans sa carte
des vins, qui égraine une centaine de références. La sélection, disponible au
verre ou à la bouteille, jongle entre domaines du Vieux Continent et du Nouveau
monde. Certains flacons grimpent même jusqu'à 500 £ (636 €), comme ce
millésime californien, Sanford & Benedict Cabernet Sauvignon 1979.
L'adresse sait d'ailleurs créer l'événement. Tous les jeudis, à 19 heures,
l'équipe ouvre un flacon culte et le sert au verre à prix coûtant. Chaque mois,
un magnum est débouché afin d'accompagner un burger en série limitée,
spécialement conçu pour l'occasion. "Quand
la bouteille est finie, l'opération l'est aussi", explique Ben Denner, au
quotidien londonien Evening Standard.
Enfin, le vendredi, Lucky Chip Burgers & Wine élabore des menus autour d'accords
mets-vins. Un concept original, que le fondateur espère bien dupliquer à terme.
Publié par Violaine BRISSART