Le Grand Hyatt Martinez de Cannes a investi 28 500 € pour traiter les 110 litres de déchets produits en moyenne chaque jour par les équipes de Christian Sinicropi. "Cette machine est peu encombrante, elle est facile d'utilisation, rapide, peu bruyante et ne répand pas de mauvaises odeurs sans compter qu'elle contribue à réduire notre bilan carbone", décrit Florence Gardrat, responsable Qualité et environnement de l'hôtel, le premier à avoir adopté ce système à Cannes. "Il n'est pas évident d'avoir un retour chiffré puisque nous n'exploitons l'appareil que depuis trois mois, mais nous estimons qu'il va nous permettre d'économiser sur la redevance spéciale mise en oeuvre prochainement à Cannes", ajoute-t-elle. "L'Ademe a estimé qu'un investissement dans un déshydrateur est rentabilisé dès cinq ans" avance José Segundo, de la société DSE qui a équipé plusieurs établissements et institutions des Alpes Maritimes.
En tant que producteurs de bio-déchets, les restaurateurs ont l'obligation de trier à la source et de trouver des solutions de collecte et de valorisation de leurs déchets, sous peine de pénalités liées aux nouvelles lois en vigueur, de plus en plus restrictives.
Publié par Vanessa GUERRIER-BUISINE