C'est à Pierre Hermé, devenu Président de la Coupe du Monde de la Pâtisserie en 2019, que l'on doit cette évolution pour être en cohérence avec les enjeux de la pâtisserie contemporaine. En s’entourant de Frédéric Cassel en tant que vice-président et d’un Comité d’Organisation composé de professionnels, ils portent ensemble une ambition forte : valoriser le métier, la transmission et le savoir faire, et surtout engager le concours vers une pâtisserie plus responsable. Cet engagement se concrétise notamment par l’interdiction d’utiliser additifs et colorants dans les épreuves, mais également par une recherche de matières premières dont l’origine et le mode de production sont respectueux de l’environnement. De plus, afin d’éviter le gaspillage alimentaire, tous les produits transformés et utilisés durant les deux jours de compétition sont redistribués à des associations. Pour l’édition 2025, les candidats devront respecter le thème du « patrimoine national ».
« La pâtisserie mondiale se situe à une croisée des chemins. Elle n’a sans doute jamais été aussi soucieuse des goûts au-delà des apparences, souligne Pierre Hermé, Président de la Coupe du Monde de la Pâtisserie. C’est pour réussir ce changement d’époque et de paradigme – et ce au moment même où le sucré atteint l’apogée de la popularité sur les réseaux sociaux et les émissions de grande écoute – que la Coupe du Monde de la Pâtisserie devait évoluer vers plus de responsabilité sociétale et environnementale.»
Publié par Nadine LEMOINE