Crêp'eat a été l’une des premières enseignes à concilier crêperie et restauration rapide. Née en 2010, la marque compte aujourd’hui 26 points de vente (dont huit en franchise), pour un chiffre d’affaires de 10 M€ fin 2018. Elle prévoit une dizaine d’ouvertures cette année - dont Toulouse, Rosny 2, Créteil Soleil, Ecully, Saint-Etienne, Lyon, Le Havre - et vise les 50 unités à l’horizon 2021.
"Nous nous développons uniquement en centres commerciaux, avec des formats allant de 40 m² pour les kiosques à 150 m², rappelle le cofondateur, Axel Le Pomellec. Mais nous espérons toujours nous implanter un jour dans les gares, les aéroports et les stations-service".
Alors que le segment attire de nouveaux acteurs (Fête à crêpe, Paye ta crêpe, Ar Preti…), Crêp'eat mise sur plusieurs axes de différenciation. À commencer par son identité bretonne. Outre la douzaine de galettes et la dizaine de crêpes proposées au menu, le client peut également déguster du far breton, ou encore du kouign amann. "Le caramel au beurre salé vient de Quiberon, la farine traditionnelle du Morbihan, le cidre du Val de Rance", précise l’entrepreneur.
Premium et écoresponsable
Autre pilier de la marque : "la qualité et le savoir-faire". "Nous utilisons deux pâtes traditionnelles distinctes, pour les galettes et les crêpes. Nous n’utilisons pas de surgelés. Tout est préparé à la minute, dans une cuisine ouverte, et tout est fait maison, jusqu’aux smoothies et à la chantilly", souligne-t-il.
Côté prix, les formules démarrent à 9,5 €, pour un ticket moyen de 11 €. "Nos prix ont légèrement augmenté, tout comme la qualité de nos produits. Et puis nous avons répercuté sur nos tarifs le choix de contenants écoresponsables", poursuit-il. Désormais, les crêpes sont servies sur place dans de la "vaisselle en dur", tandis qu’un packaging recyclable a été adopté pour la vente à emporter. Un virage entrepris en 2018, afin d’ "anticiper une demande légitime de la part de la clientèle".
Publié par Violaine BRISSART