"L'établissement avait besoin d'une rénovation complète, reconnait d'emblée, Denis
Pierrel, directeur de l'hôtel Mercure Lille Métropole, à Marcq-en-Baroeul.
Le bâtiment date de 1974. Il a commencé sous l'enseigne Holiday Inn, puis
Sofitel en 1985 avant de devenir Mercure en 2007, mais détenu par Turenne
Hôtellerie - le pôle hôtellerie de la société de gestion Turenne Capital -, qui
a financé les travaux à hauteur de 3 M€". Tout l'hôtel était concerné,
y compris les services généraux. C'est l'architecte belge Patrick Dumont (agence Art&Build à Bruxelles) qui a été chargé
de la rénovation avec un fil conducteur : la nature.
73 chambres rénovées
Cette rénovation s'est faite sur la base de l'existant pour le
restaurant (130 couverts et 60 places au bar) : les peintures sont
passées du brun au gris clair et le mobilier a été entièrement changé. Le coin
salon avec la cheminée et les fauteuils a été conservé, tout comme le bar rond,
très prisés des clients. La réception a déménagé pour être à la fois plus visible
et plus aérienne, dans un encadrement de bois clair et de voilages légers. Une oeuvre
d'art dédiée au textile anime la grande zone d'accueil. Les dix salles de
séminaires (680 m2 au total) ont modernisées et rafraîchies et ont pris le nom
de matières textiles. Soixante-treize chambres sur les cent vingt-cinq ont subi
une rénovation totale, tandis que les autres ont vu changer leurs sols,
voilages et accastillages de salle de bains. "Mais la literie a été changée dans
toutes les chambres", précise Denis Pierrel. Une tête de lit identique, oeuvre
d'artiste elle aussi, a été rajoutée pour apporter de la couleur et de la
personnalité.
Des travaux anticipés
Le chantier a commencé en février 2015 pour se terminer en janvier
dernier. La baisse de fréquentation attendue (8 à 9 %) a été lissée en
fermant seulement un étage sur les trois, les uns après les autres. "C'était
plus compliqué à gérer au niveau du restaurant, raconte Denis Pierrel. La
clientèle d'affaires des nombreux bureaux avoisinants est exigeante en terme de
qualité de prestations." Mais un mois après la fin des travaux, les choses
sont déjà rentrées dans l'ordre.
Publié par Emmanuelle COUTURIER