Le travail se fait à deux, dans une cuisine bien équipée. Le restaurant est ouvert en continu, du lundi au vendredi. Cette partie de l'activité couvre les frais fixes. Et c'est le travail de traiteur, les week-ends, qui permet de "sortir un salaire. On peut travailler d'autres produits, garder une marge et limiter le gaspillage".
Se faire connaître
Mais cela ne suffit toujours pas, donc le couple se tourne vers les animations proposées par une association locale, Les Bistrots d'Hiver : apéro discussion; repas terroir et concert. Le but visé par les restaurateurs : augmenter la notoriété et le bouche à oreille et animer l'établissement. En contrepartie, le couple doit reverser une partie de sa recette.
Pour Annie Plazanet, le Petit Breuil à la Courtine (23), adhérente de l'association, "C'est une bonne affaire", surtout en période hivernale. "Mais un menu avec des produits locaux, à un prix attractif, plus une participation pour le spectacle, tout cela réduit notre marge de manoeuvre. Heureusement, tout le monde joue le jeu. La communication est bien gérée par les Bistrots d'Hiver." Son restaurant accueille 200 personnes dans une ancienne grange rénovée pour les fêtes de famille. "Nous participons depuis le début et ça a toujours bien marché."
Sylvain Lanusse, La Bonne Auberge à Nouzerines (23), nouveau venu dans le réseau, ne regrette rien. "Cela apporte une nouvelle clientèle entre ceux qui suivent les Bistrots, ceux qui suivent le chanteur et ceux qui cherchent une animation. On ne fait pas cela pour la recette mais pour la notoriété, se faire connaître et animer le village."
Publié par Pierre BOYER