C’est une première réussie. À l'occasion de la journée internationale des droits de la femme, l'Umih de Loire-Atlantique a organisé la première réunion Umih Femmes, le 8 mars à Nantes. Une dizaine d'adhérentes ont répondu à l'invitation pour dialoguer et échanger sur les sujets du moment. Ainsi, cette première rencontre a été largement consacrée à la crise sanitaire et à ses conséquences, mais aussi aux difficultés de recrutement et aux problèmes relationnels au travail. Les manières de conjuguer vie de famille et vie professionnelle aussi… “Ce sont des problématiques qui sont communes aux femmes et aux hommes, explique Nathalie Savourel, vice-présidente de l'Umih 44 et gérante du Logis Beaujoire Hôtel. Sauf que nous avons là l'occasion d'exprimer des sentiments, des ressentis. Dans les autres réunions, il s'agit surtout de pointer le problème et trouver comment le résoudre, pas des sentiments qu'il génère.”
Ces rencontres sont “un moment d’entraide et de convivialité, précise Sylvie Pimenta, de l’Umih 66. Un moment qui peut permettre à des femmes de poser des questions qu’elles n’auraient peut-être pas posées ailleurs, car il n’y a pas de jugement.” C'est elle qui, en 2019, a lancé le premier groupe en France, avec l'idée d'aider les femmes du secteur des CHR, à se constituer un réseau professionnel. “Dans mon quotidien, je suis amenée à rencontrer des exploitantes d’hôtels, de bars, de restaurants, en centre-ville, dans des villages… raconte-t-elle. Des femmes inspirantes qui ont des choses à raconter dans leur quotidien et qui m’ont donné cette idée : mettre autour de la table des femmes cheffes d’entreprises qui n’auraient pas eu l’occasion de se retrouver pour échanger.”
Sylvie Pimenta n'a pas souhaité de cadre trop formel à ces rencontres. Un concept repris en Loire-Atlantique. L’objectif n’est pas de réaliser des réunions mensuelles avec un trop grand nombre de participantes, mais de proposer un temps d’échange de qualité où chacune peut s’exprimer. Des liens se créent, et les femmes se contactent ensuite en direct selon leurs besoins, pour demander conseil par exemple, créant ainsi un véritable réseau professionnel. Et c'est aussi un bon moyen d'amener les femmes à s'impliquer davantage dans leurs syndicats professionnels. Une suite logique à la présence croissante de la gent féminine à des postes d'encadrement, de gestion comme derrière les fourneaux.
UMIH #8mars#
Publié par Press Aletheia