Formé à l'École hôtelière Savoie-Léman, Gaëtan Tiret est aujourd'hui le co-dirigeant du premier hôtel bioclimatique de la région Rhône-Alpes (le 3e en France). "J'ai toujours eu de la passion pour ce métier. Dès le primaire, j'étais soucieux de la position des couverts sur une table. C'est assez rare à cet âge. L'école hôtelière m'a conforté dans mon choix, renforcé dans la rigueur. En 2011, j'ai repris l'hôtel familial La Croix de Savoie, 2 étoiles, construit en 1960, selon les normes et les exigences de l'époque. Depuis, il s'est métamorphosé et a été entièrement refait. Nous avons engagé 5 M€ d'investissement. Cela a payé, nous avons décroché le label 'bioclimatique' et une troisième étoile. C'est beaucoup de travail, beaucoup de charges financières à supporter, mais l'école m'a préparé à cela. Les outils qu'ils m'ont donné sont une véritable aide dans mon métier. Je retourne souvent au lycée, puisque je prépare le montage d'une nouvelle formation niveau licence avec Marie Christine Boulon de l'université de Savoie. J'ai eu des enseignants extraordinaires. Je citerais entre autres MM. Ferault, Barrucand, Haas, qui ont toujours été à notre écoute. Ils nous ont préparés pour l'avenir. Ce métier, il faut l'aimer avec passion car sinon on n'accepte pas toutes ses contraintes."
Il serait trop long de résumer le parcours de Luc Reversade tant ce trublion de la restauration a marqué la vie des stations alpines. Très créatif, avec une énergie inépuisable, il retrace son passage à l'École hôtelière de Thonon. "Je n'étais pas un excellent élève, car j'ai toujours préféré la pratique à la théorie. Les jeunes qui veulent suivre ce métier ont raison. Il y a beaucoup à faire. Imprimer notre savoir-faire français, notre french touch, que tous nous envient. Avec la Folie douce, un concept révolutionnaire qui mêle cabaret, musique clubbing et restauration d'altitude, je réunis tous les âges, et donc les familles. C'est important pour moi. L'école hôtelière de Thonon apporte des outils et une certaine rigueur nécessaire pour réussir. Je suis heureux de pouvoir transmettre aux jeunes mon savoir-faire. Je tiens à leur dire que même le dernier de la classe peut réussir. Il suffit d'une bonne dose de courage et de beaucoup de folie."
Publié par Fleur Tari