Paris, traditionnellement bien placé pour mixer habilement demande d'affaires et d'agrément, n'a pu empêcher un recul généralisé de la fréquentation. Les hôtels grand luxe de la capitale ont bien su stabiliser leur occupation mais c'est un phénomène marginal au regard des baisses d'occupation observées dans les autres catégories de l'hôtellerie parisienne.
En province, le phénomène est encore plus frappant avec des taux d'occupation en recul de plus de 10 % dans l'hôtellerie haut de gamme. Pour les autres catégories, la baisse est moindre mais néanmoins marquée (- 5 % pour la catégorie super économique, - 7 % en économique).
Dans la plupart des cas, cette baisse de l'occupation a été compensée par une hausse des prix moyens. Elle a permis de limiter l'impact sur le chiffre d'affaires, voire de permettre une progression du RevPAR. Il n'en reste pas moins que, depuis le début de l'année, la fréquentation est orientée à la baisse et si cela devait déboucher sur une baisse des prix, l'effet serait dévastateur.