Espresso et cappuccino : la passion de Matthieu

L'art de vivre à l'Italienne, le savoir-faire des baristas italiens et Illy pour torréfacteur. Matthieu Segovia entre dans la catégorie des passionnés de petit noir et de cappuccino.

Publié le 23 avril 2013 à 16:07
Matthieu Segovia est un fidèle d'Illy. Il était  à Lyon, sur le stand du torréfacteur au Sihra 2013. Sa présence était le reflet d'un état d'esprit, d'une volonté de travailler en étroite collaboration entre passionnés : les uns s'appelles Illy, les autres sont des exploitants indépendants. Matthieu faisait un café correct jusqu'au jour où il s'est frotté aux équipes de BBS, des spécialistes du bar, du flair, du café version barista. « En commençant la formation au Latte art, j'ai pris une claque, résume Matthieu. Je me suis rendu compte qu'il existait des centaines de possibilités, que l'univers fourmillait d'idées. J'ai aussi rencontré Illy. J'ai eu alors une sorte de révélation » sourit-il. « J'ai décidé d'aller plus loin ». Dans ses objectifs : faire de son établissement, qui était un simple glacier sur la place principale de Ramatuelle, un véritable glacier-bar italien. L'art de vivre à l'italienne, jusqu'à son cappuccino. Thierry Verpillon, directeur CHD chez Illy France, ne cache pas son admiration. « Matthieu s'est montré d'une envie, d'un enthousiasme et d'une exigence fascinantes. Nous qui défendons la qualité, ça été un grand bonheur de le suivre dans ses projets ». Entre autres vedettes de l'établissement désormais : le capuccino. « C'est hyper porteur » lâche Matthieu avec conviction. Dans son établissement, il suggère et pratique le capuccino surprise : quatre boissons commandées et lorsqu'elles arrivent sur table, chacune présente un dessin différent. « Les consommateurs sont surpris, ils s'exclament devant les motifs, sortent leur appareil photo… » et savourent une boisson aux saveurs équilibrées, à la texture réussie. L'exploitant a choisi de faire l'acquisition d'une très belle et noble machine : une Victoria Arduino (Simonelli)  qu'il est seul à pouvoir utiliser... La qualité a un prix. « En Italie, les douchettes sont propres, c'est culturel, cela va de soi. On ne fait pas assez attention au matériel chez nous, alors que cela joue énormément sur la qualité dans la tasse » note Matthieu qui n'a de cesse d'apprendre et de s'améliorer. Sur le Sirha, il a voulu partager cette liesse et vocation du parfait espresso, du parfait capuccino. Des chefs l'ont filmé, d'autres ont été extrêmement surpris de la précision du barista, de l'incroyable dextérité dont il faisait preuve et d'approcher  une nouvelle expertise. Virtuosité, maetria et valeur ajoutée.

Savoir-faire et goût

Illy veut aujourd'hui, par région, fédérer des passionnés comme Matthieu Segovia, afin de pouvoir créer un vivier de convaincus qui auront le feeling et la capacité à transmettre et partager l'excellence. Le challenge est prometteur. Le torréfacteur de Trieste propose aussi à des professionnels de devenir Artisti del Gusto. Si  le programme s'adresse alors à des affaires ayant un objectif 'volumes' (600 kg/an de café illy), le principe est intéressant car il est accompagné d'un esprit club qui fonctionne. Il bénéficie d'un budget marketing, d'un choix d'outils, de visibilité et de communication. Un « artista del gusto doit être le meilleur interprète de la tradition du café. Un participation à la formation pour deux personnes à l'Université du café à Paris est obligatoire ». Elle comporte un module pratique sur la préparation bien sûr de l'espresso, du cappuccino et des cocktails à base de café.

Publié par Sylvie SOUBES



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