La fermeture des restaurants et des bars depuis la fin octobre, et l’absence de clientèle dans les hôtels, « met à terre l’apprentissage dans notre secteur » regrette l’Umih qui estime que « 90% des apprentis en HCR sont totalement privés de leurs pratiques métiers en entreprise » depuis la fin octobre. « Après plusieurs alertes auprès du ministère de l’Éducation nationale, celui-ci a décidé unilatéralement, sans concertation avec la profession, de maintenir la programmation des sessions de validation pour nos jeunes en fin de parcours. Une décision hors sol qui revient à nier l’effet de la crise sanitaire sans précédent mais plus préoccupant encore, celle-ci est un coup dur à l’intérêt de l’apprentissage pour l’obtention du diplôme » déplore l’organisation professionnelle qui a écrit au président de la République, Emmanuel Macron, pour lui demander « d’intervenir en faveur d’un report partiel des examens sur septembre-octobre 2021 », le temps de laisser aux jeunes de renouer avec la pratique en entreprise. « L’absence de réponse du ministère de l’Education nationale depuis des mois, malgré des courriers, des rencontres, nous inquiète et nous interroge sur les réelles intentions du Gouvernement vis-à-vis de l’apprentissage pour notre branche mais cela nous apparait surtout intolérable vis-à-vis de nos jeunes alternants fragilisés par la crise du covid-19 dans leur parcours professionnel, alors même qu’une solution de bon sens est sur la table ! » ajoute Michel Bédu, président de la CPNE HCR (Commission Paritaire Nationale de l'Emploi des HCR) et président du CFA de Nancy.
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