La fronde qui appelait les restaurateurs à ouvrir tous ensemble le 1er février, pour protester et alerter sur la précarité de leur situation, aura été de courte durée. Et pour cause. Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a prévenu que les restaurateurs contrevenants seraient exclus du fonds de solidarité pendant un mois, voire définitivement en cas de récidive. Si les organisations professionnelles se sont prononcées contre cet appel à ouvrir, des initiatives locales ont toutefois servi la cause des restaurateurs. Ainsi, à l’Isle-sur-la-Sorgue, dans le Vaucluse, l’opération avait été déclarée auprès de la préfecture comme une manifestation qui donnerait lieu à des dégustations sur la voie publique. Pas de service en salle donc mais des ouvertures exceptionnelles accompagnées de vente à emporter ou de boissons offertes, des barrières pour canaliser les files d’attentes, des rues fermées et le soutien de la population qui était au rendez-vous.
Les cafés comme les restaurants font partie intégrante de notre société, leur absence crée un vide qui s'agrandit et se traduit, malheureusement, par des ouvertures cachées. Ainsi, 24 restaurants parisiens ont été pris en faute par la police les 28 et 30 janvier. Et le dimanche 31 janvier, 90 débits de boissons et restaurants clandestins ont été contrôlés pour ouverture irrégulière selon le ministère de l’Intérieur. À quand le bout du tunnel ?
Edito #restaurants#
Publié par Sylvie SOUBES
mercredi 3 février 2021