Petites réparations du
quotidien, maintenance des équipements lourds… le choix d'une maintenance
sous-traitée ou assurée en interne est souvent lié à des choix budgétaires.
Pourtant, la maintenance fait désormais partie des critères d'évaluation de
votre e-réputation.
Au Grand Hyatt Cannes Hôtel Martinez, Christophe Marques,
directeur technique, a choisi de traiter en interne la petite maintenance avec "beaucoup
de service client", pour de petites interventions. En revanche, deux
autres types de maintenance sont externalisés. "La solution du facility
management permet d'intervenir sur les chauffages, climatisations,
ventilations… mais pour des besoins spécifiques comme l'entretien du ponton de
la plage notamment, nous faisons appel à des entreprises spécialisées. Enfin,
nous fonctionnons par appel d'offres pour les gros besoins."
Formules à la carte et logiciels
Les propriétaires hôteliers qui investissent dans une rénovation
attendent plus de durabilité, ce que garantit une bonne maintenance. Les besoins
varient selon la taille et la gamme de l'hôtel. "C'est un choix
budgétaire mais surtout humain", explique Éric Micheau,
directeur d'Actem'otel, qui intervient comme sous-traitant dans les
établissements. "Les petits hôtels disposaient souvent d'un technicien
de maintenance sur site, qui maîtrisait toute la gestion de la maintenance et
les intervenants extérieurs. Lors des départs, notamment en retraite,
l'hôtelier, dont la maintenance n'est pas le coeur de métier, se pose la
question de l'externalisation."
Face aux contraintes administratives et budgétaires du temps plein,
beaucoup d'hôteliers font le choix d'une maintenance externalisée à la carte.
Les petits hôtels peuvent ainsi disposer de techniciens dédiés au rythme qui
leur convient, grâce à des formules à la carte. Les hôteliers qui préfèrent
conserver leur maintenance en interne pour plus de réactivité disposent
désormais de logiciels permettant de veiller sur toute cette partie et de
gagner en transparence sur un métier qu'ils ne maîtrisent pas.
Publié par Vanessa GUERRIER-BUISINE
jeudi 1 décembre 2016