Amélie Bouvet a débuté par un stage à l'hôtel Saint-Vincent. "Je devais y faire un remplacement d'un mois, j'y suis resté quatre ans." Elle est arrivée au Florian, un hôtel de 11 chambres à Bagnères-de-Bigorre (65), quatre ans plus tard. Elle y a été d'abord employée, avant de racheter l'hôtel. "J'ai repris le fonds de commerce en 1995 et depuis, chaque hiver, je réinvestis l'argent gagné durant l'été dans des travaux. L'hôtel est classé 2 étoiles mais il pourrait en avoir une troisième", affirme-t-elle. Le Florian est à la fois hôtel, restaurant et bar et ce n'est pas facile de concilier les trois activités. "Quand j'ai repris l'établissement, l'hôtel était fermé. Nous l'avons remis aux normes et rouvert. Nous avons aussi dû rénover le bar. Chaque année, il y a quelque chose à faire si l'on veut rester attractif", précise-t-elle.
Amélie Bouvet consacre dix heures par jour à son établissement, "une petite entreprise qui tourne bien", dit-elle. Elle s'occupe seule de l'hôtel, son compagnon l'aide pour le bar et le restaurant. Ce dernier est ouvert sur réservation. En semaine, elle y reçoit les clients qui optent pour la formule soirée-étape et l'été, les vacanciers qui descendent à l'hôtel pour plusieurs jours. Le Florian est aussi le siège du club de rugby. Après les rencontres, Amélie Bouvet offre un buffet aux équipes de jeunes. Et lorsqu'ils se déplacent, elle leur prépare les sandwiches à emporter. "Une autre manière de faire vivre l'établissement", dit-elle.
Publié par Bernard DEGIOANNI
lundi 27 janvier 2014