Les fondateurs optent pour un développement à l'affect, basé sur le relationnel. "J'ai connu Pierre à Paris, quand il faisait des travaux pour ouvrir son restaurant, situé à coté du centre auto que je tenais alors. Avec Geoffroy Boï, mon ami d'enfance et aujourd'hui associé, on s'est toujours dit que l'on monterait un restaurant ensemble. Puis j'ai fait le choix de venir vivre à Bordeaux, où cette offre n'existait pas. Geoffroy a été convaincu en un quart d'heure en venant tester le concept à Paris", raconte François Lopez, cogérant de cette seconde franchise inaugurée fin septembre. Chez le Crabe Marteau, les droits d'entrée s'élèvent à 38 000 € HT, avec une rétrocession de 4 % du chiffre d'affaires.
Maillet, bavoir et seau : les clients se lâchent
Coté approvisionnement, "nous sommes livrés tous les matins de produits venant exclusivement de Bretagne : homards bleus, crabes et araignées de Roscoff, poissons de ligne entiers, langoustines de Concarneau, huîtres de pleine mer… Peu d'établissements y ont accès. Tout arrive vivant. Nous avons un vivier dans la salle du restaurant permettant de stocker 50 bêtes. Même les pommes de terre arrivent de Bretagne !", souligne Geoffroy Boï, qui a une longue expérience dans la restauration.
Les plats s'accompagnent de trois mayonnaises maison et d'une sauce à l'échalote. Le ticket moyen est élevé, autour de 42 €. "Le démarrage a été bon, les gens sont surpris. C'est plutôt un restaurant du soir, les clients se font plaisir, prennent le temps. Ils viennent en famille ou entre amis pour l'ambiance, le concept - qui est très ludique. Nous avons l'avantage de pouvoir passer du temps auprès d'eux", ajoute-t-il. Doté d'une grande capacité - 40 places en terrasse, 50 dans la salle principale, et 20 à l'étage -, le restaurant réalise en moyenne 35 à 40 couverts par jour. Les prochains Crabe Marteau devraient ouvrir à Nantes et Lyon.
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Publié par Laetitia Bonnet Mundschau