C’est aujourd’hui, mardi 29 décembre, qu'a lieu pour Christian Gallois, patron du restaurant le Petit Cambodge, établissement meurtri par les terribles attaques de 2015, l’audience destinée à obtenir l’expulsion des squatteurs qui occupent depuis mi-novembre un local de la capitale dans lequel le professionnel devait ouvrir un nouvel établissement nous apprend Le Parisien. L’article précise : « Situé à l'angle des rues Vellefaux et Jean-et-Marie-Moinon au pied de l'îlot ouvrier Sainte-Marthe, le local appartenant à la société Elogie Siemp (l'un des bailleurs sociaux de la Ville de Paris) avait été proposé aux gérants du Petit Cambodge dès le début 2016, au lendemain des attentats ». Christian Gallois avait ouvert un deuxième établissement dans le quartier de la République avant de rouvrir en mars le Petit Cambodge. Le site squatté devait servir de cuisine centrale mais le « dossier a été très long à monter » et les travaux n’ont été lancés qu’en 2019. « Sans le nouveau confinement, ce nouvel établissement, pour lequel nous avons déjà recruté et formé six personnes, aurait pu ouvrir fin 2020 » confie le restaurateur au Parisien. Le collectif «les révolté.e.s de la place Sainte-Marthe, qui a pris possession des lieux dénonce de son côté la spéculation immobilière et la pénurie de locaux associatifs. Une première audience a eu lieu le 18 décembre et avait dû être reportée. Le délibéré est annoncé pour le 4 janvier.
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