Mais que sont devenus les lauréats des éditions précédentes ? Retour sur ces jeunes plein d’avenir, devenus pour certains Chefs, à leur tour, et qui poursuivent de belles carrières.
3 questions à Alexis Hennuyer, lauréat 2012
Quel est votre meilleur souvenir du Trophée Jean Rougié ?
J’ai été Lauréat lors de la 3ème édition. A l’époque, Michel Roth était le Président de l’Académie des Bocuse d’Or et Yannick Alléno, Président du Jury. Il y avait les plus grands noms de la gastronomie française et internationale. C’était mon 1er concours ! Ça a été un véritable challenge qui m’a permis de repousser mes limites. A l’issue de la Cérémonie de remise des prix, un cocktail était organisé. J’ai pu partager et échanger avec tous les grands chefs dont Bent Stiansen, un chef norvégien qui est le 1er médaillé d’or scandinave du Bocuse d’Or. Il m’a proposé de venir passer quelques jours à Oslo dans son restaurant… j’y ai réalisé mon stage de fin d’études. Une aventure incroyable qui a duré 8 mois.
Qu’êtes-vous devenu ?
Après cette aventure norvégienne, je suis rentré en France où j’ai intégré l’équipe de Vincent Arnould au Vieux Logis (24) puis de Philippe Mille aux Crayères (51). Mon père spirituel ! Aujourd’hui, je travaille au sein d’une maison parisienne, La Réserve Paris, 2 étoiles au Guide Michelin.
Quel(s) conseil(s) donneriez-vous à la jeune génération qui s’apprête à concourir ?Faites-vous plaisir ! C’est magique que les jeunes générations puissent présenter leurs plats aux plus grands de la gastronomie française et internationale. Profitez de ce moment de partage, de joie, de convivialité… et rejoignez cette grande et belle famille qu’est le Trophée Jean Rougié.
3 questions à Steve Eyherabide, lauréat 2015
Quel est votre meilleur souvenir de cette journée ?
Je garde de nombreux bons souvenirs de cette journée. Bien entendu, il y a cette ambiance unique, entre les candidats et les professeurs, l’accueil bienveillant de toute l’équipe de l’organisation mais mon plus beau souvenir c’est bien évidemment lorsque M. Robuchon annonce mon nom ! Je ne m’y attendais pas du tout… j’avais mis tout mon cœur à l’ouvrage, malgré les galères successives que j’avais rencontré durant tout le concours, je n’étais pas satisfait du travail que j’avais fourni… Ça a été la surprise totale !!! Je garde aussi un précieux souvenir de la fierté de mon professeur M. Sallas qui m’a accompagné dans cette aventure.
Qu’est-ce le Trophée Jean Rougié vous a apporté ?
Ce concours m’a beaucoup apporté, notamment un certain nombre de réponses aux questions que je me posais à cette époque. J’étais en pleine reconversion professionnelle… après une carrière bien accomplie en salle en tant que maître d’hôtel. J’avais envie de changer et de travailler en cuisine. J’ai donc décidé de repartir à l’école pour passer mes examens dont le CAP et brevet professionnel. Cela n’a pas été un choix évident car je recommençais une nouvelle carrière. Cette journée m’a beaucoup appris sur moi-même : voir de quoi j’étais capable, quelles étaient mes limites et mes motivations et, cela m’a aussi confirmé que j’avais fait le bon choix en me lançant en cuisine.
Qu’êtes-vous devenu ?
En 2015, après le concours, j’ai rejoint la brigade du Chef Régis Marcon où j’ai terminé ma deuxième année de brevet professionnel et obtenu mon diplôme. Depuis 2016, le Chef Régis m’a confié la direction de la cuisine de son bistrot La Coulemelle à Saint-Bonnet-le-froid (43) où je suis chef de cuisine.
