Légère reprise des spiritueux en CHR

Selon les chiffres annoncées par la Fédération française des spiritueux, les ventes se sont légèrement redressées en 2013, grâce notamment aux cocktails qui sont aujourd'hui créateurs de valeurs.

Publié le 04 juillet 2014 à 13:20
La filière des spiritueux pèse 100 000 emplois directs et indirects, compte 2 000 micro-distilleries (moins de 10 000 hl par an) et produit 600 millions de litres dont 426 millions partent à l'export. La Fédération française des spiritueux, qui s'est réunie cette semaine en assemblée générale, constate une baisse des ventes en volume en grande distribution mais un léger redressement dans le circuit des cafés, hôtels, restaurants avec une consommation en hausse de 0,9%. « Plus de la moitié des Français de 18 à 60 ans consomme des cocktails avec ou sans alcool en CHR dont les principaux sont le Mojito, la Pina colada, le Ti punch et la création du barman » indique la fédération qui donne le prix moyen d'un cocktail avec alcool à 8,40 euros. Pour  Bernard Braud, président de la Fédération française des eaux-de-vie de fruits  « le CHR reste un circuit de distribution stratégique majeur et impose aux producteurs de repenser leur stratégie sur les présentations et les modes de consommation de leurs eaux-de-vie. Le marché du cocktail se confirme comme étant celui dans lequel les eaux-de-vie de fruits doivent trouver une place légitime ». L'an dernier,  les whiskies, les alcools blancs (tequila, gin et vodka) et les anisées restent les trois spiritueux les plus vendus en CHR, les liqueurs et crèmes de fruits arrivent en quatrième position suivies par les rhums.  Malgré une pression fiscale en constante augmentation (les recettes fiscales provenant des spiritueux ont augmenté de 20 % entre 2009 et 2013) et une baisse structurelle en volume (- 3%), la filière a poursuivi  l'an dernier « sa quête d'excellence ».  Une stratégie destinée à « accompagner le développement d'une consommation plaisir issue de notre tradition gastronomique et plus qualitative » souligne Sylvie Hénon-Badoinot, président de la FFS, qui pointe aussi du doigt la nécessité de protéger « nos savoir-faire. (…) Comme pour l'ensemble de la filière agroalimentaire, la réduction des marges impacte les investissements et la compétitivité ». La Fédération regrette par ailleurs que seulement « 0,2% des 3 milliards de recettes fiscales avant TVA sont alloués à la prévention des comportement à risque ». Celle-ci réclame notamment la mise en place « d'une vraie campagne sur les équivalences entre les boissons alcoolisées et sur les seuils de consommation à moindre risque définis par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ».  

Publié par Sy.S.



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