Pour obtenir le label Les Tables du Gers - qui mise sur le fait maison et les approvisionnements locaux -, tout établissement doit satisfaire à deux audits. Le premier, en 100 critères, aborde l'accueil, le service, la propreté, les ressources humaines, etc. Le second est consacré aux approvisionnements.
"Nous avons été locavores avant l'heure. Les plats sont notés en tenant compte des produits locaux, des produits frais et de saison qui entrent dans leur composition. Ils doivent être élaborés. Un simple magret grillé accompagné de frites n'est pas retenu", affirme Marie-Stéphane Cazals, animateur économique du label.
Aujourd'hui, le taux moyen d'approvisionnement en produits locaux est de 68,26 %. Celui pour les plats faits maison est de 93 % et celui en approvisionnement en produits frais est de 94,61 %.
Pour parvenir à un tel résultat, les producteurs locaux ont été sollicités. Ils sont désormais 109 associés aux Tables du Gers. Ils participent avec les restaurateurs aux actions de promotion du label (ateliers culinaires, concours, etc.).
Le Gers lié à la gastronomie
"Au lancement, le label était destiné à attirer une clientèle touristique soucieuse de bien manger puisque l'image du Gers est liée à la gastronomie et au terroir. Aujourd'hui, il est aussi une référence pour les gersois et les départements voisins", dit Marie-Stéphane Cazals.
Autre particularité : quand un chef quitte un établissement, celui-ci perd le label et doit à nouveau se porter candidat lors de la venue d'un nouveau cuisinier.
Créé à l'initiative de la CCI du Gers, le label s'est développé en partenariat avec le CDTL et les représentants des professionnels.
Publié par Bernard DEGIOANNI