On s'imagine souvent que les vins de rêve ne sont présents que sur les cartes des palaces et des grands restaurants étoilés. Il n'est pourtant pas rare de rencontrer ces crus prestigieux dans des établissements plus modestes où officie un(e) passionné(e) du monde de la vigne et du vin.
Les vins dont on rêve ne sont généralement pas ceux qui arrivent chaque année en tête des nombreuses compétitions qui visent à établir une hiérarchie des meilleures bouteilles du pays, voire de la planète. De très nombreux producteurs, parmi les plus renommés, ne présentent plus depuis longtemps leurs vins à cette course aux médailles et autres attributs… Ces récompenses n'ajouteraient rien à leur notoriété puisqu'ils sont déjà au firmament. Qui plus est, leur souci n'est pas de faire progresser les ventes, mais de gérer les demandes qu'ils ne pourront satisfaire. Ces grands vins font partie de notre patrimoine. À ce niveau, on pourrait les considérer comme des oeuvres d'art.
Leur prix est-il justifié ? La question se pose pour toute oeuvre d'art.
Sont-ce les meilleurs ? Lorsqu'il est question de goût, chacun a son opinion.
Sont-ils grands ? Indéniablement. Mais qu'est-ce qu'un grand vin ? Plusieurs auteurs ont essayé d'en donner une définition, en faisant parfois référence à la femme de César : comme elle, un grand vin doit être irréprochable.
Quels sont-ils ?
En France : Château Yquem, Montrachet, Corton Charlemagne, riesling Clos Sainte-Hune , Château Chalon, Romanée Conti, Petrus, Château Margaux, Château Lafite, Château Mouton-Rothschild, Château Haut-Brion, Château Ausone et Château Cheval Blanc, Côte Rôtie, certains grands champagnes, etc.
À l'étranger : Vega-Sicilia Unico (Espagne), Barbaresco Sori San Lorenzo, Brunello de Montalcino (Italie), vin de glace d'Egon Muller zu Scharzhof (Allemagne), Tokaji Essencia (Hongrie), Constancia (Afrique du Sud), Grange (Australie), Opus One, Screaming Eagle, Stag's Leap Wineyard (États-Unis), Almaviva, Clos Apalta, Concha y Toro cuvée Don Melchior (Chili)...
Publié par Paul BRUNET