Le concours du Jeune Professionnel du Café a pu avoir lieu malgré une édition mis en suspens l’an dernier à cause de la pandémie. Comme le souligne, Jean-Pierre Blanc, directeur général de Malongo « il a fallu s’adapter et trouver des solutions. Il s’agissait de maintenir cet instant de partage et récompenser les efforts et l’investissement des élèves et leurs professeurs. Les candidats de 2020 sont les participants de 2021 ». Se réinventer, les équipes du pôle formation du torréfacteur se sont montrées d’une grande efficacité en organisant, en collaboration avec les lycées, un concours entièrement digital et dont la qualité devait rester le maître mot. Créé il y a 27 ans, ce challenge représente, a rappelé l’Inspecteur général du sport et de la recherche, groupe économie et gestion, auprès du ministère de l’Education Nationale, Michel Lugnier « un partenariat absolument exemplaire » entre le privé et le public, « qui a toujours fait preuve d’évolution et qui est aussi l’occasion de mettre en avant l’excellence des enseignants ». Comme il était impossible de mettre tous les candidats devant la même machine à café, choix a été fait d’utiliser pour la boisson signature la cafetière à piston, connue aussi sous le nom de presse française. Les recettes ont été réalisées et commentées en distance par les candidats et reproduites à l’identique et en même temps par les équipes Malongo, avant d’être servies aux jurés. Les cartes des cafés confectionnées par les jeunes ont été envoyées par courrier. Les 17 prétendants au titre se sont ainsi succédé en visio-conférence durant deux jours, les 29 et 30 mars. Le 1er avril, jour de la grande finale, les deux meilleurs candidats BTS et les deux meilleurs candidats CAP/Bac allaient cette fois présenter tour à tour leur boisson et leur carte, de la même manière dont ils le feraient en situation réelle, au terme d’un bon repas en restauration. Face à eux, l’inspecteur de l’éducation nationale et MOF Maître d’hôtel, Mathieu Simonneau, un représentant du journal L’Hôtellerie-Restauration et un autre de Malongo (en remplacement du proviseur du lycée Paul Augier, Denis Férault, qui ne pouvait participer puisque une élève de son établissement s’est qualifiée pour la finale). L’accent a été mis sur le café du Laos, dont les petits producteurs sont accompagnés par Malongo dans le cadre également d’un programme contre le pavot développé par l’ONU. Des productions qui sont à la fois bio et développement durable. Les notations portaient sur la façon de se présenter, l’originalité, l’aspect ou la faisabilité de la boisson signature, l’argumentaire commercial, la justesse des réponses aux questions du jury, la connaissance produit…
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Publié par Sylvie SOUBES