Le groupe marseillais Maranatha poursuit son irrésistible
ascension dans les Alpes françaises débutée en 2010 à Pra-Loup. Avec bientôt douze établissements dans les Alpes (soit plus de 1 000 chambres), il est en passe de devenir le premier opérateur de montagne en France. Olivier
Carvin, ancien expert-comptable et créateur du groupe, s'est appuyé sur son
expérience professionnelle pour intégrer l'ensemble des métiers permettant de
créer et d'exploiter un hôtel, de l'investissement financier à la gestion, en
passant par la rénovation. Le groupe lève ainsi des fonds pour investir
dans des hôtels, qu'il rénove et exploite. La majorité de son parc est classé 4
ou 5 étoiles. Les hôtels, rénovés de fond en comble, gardent leur nom. "Il
faut conserver leur identité, ils sont connus et identifiés historiquement par
la clientèle", explique Olivier Carvin.
Maranatha partage
C'est le cas du dernier-né, l'Excelsior, à Chamonix,
ouvert en 1905 pour loger les ouvriers de la ligne de chemin de fer. Rénové et
agrandi, il proposera désormais 79 chambres. Comme dans la plupart des
hôtels Maranatha, il sera doté d'un spa Pure altitude - la marque de soins
développée par Sibuet -, d'une
salle de jeux surveillée, d'une table où les adolescents peuvent dîner entre
eux, sans les parents. Le deuxième hôtel, Le Pic Blanc (4 étoiles de 92 chambres), rénové par l'architecte
Dominique Bezes, ouvrira cet hiver à
l'Alpe d'Huez. Il abordera sa
première saison avec une classification revue à la hausse. Enfin, l'hôtel Saint-Charles (4 étoiles), à Val
Cenis, est le tout premier hôtel du groupe a avoir été construit et non rénové.
"C'était une expérience, mais la
construction n'est pas notre coeur de métier", explique Olivier Carvin.
Autre annonce,
Maranatha vient de créer sa propre fondation, Maranatha Partage. "Chaque euro collecté sera reversé à une
association caritative. Nous voulons aider à la réinsertion, au logement, à l'alimentation,
à la reconstruction de l'être humain."
Publié par Fleur Tari