La volonté de ne pas s'afficher vegan
Sur sa carte figurent trois hot-dogs, dont les saucisses (fumées, natures ou chili) - à base de blé, tofu, légumes et aromates - viennent d'Allemagne. Ses recettes originales incluent du coleslaw, du tartare d'algues et des légumes marinés. "Les clients sont surpris : ces saucisses ont la texture et le goût de celles de Strasbourg ! Je travaille le hot-dog car je ne voulais pas que mon établissement soit identifié vegan pour ne pas bloquer de potentiels clients. Cela se démocratise, mais il y a un an, c'était un pari. Beaucoup de mes clients sont déjà sensibilisés au vegan : ils sont exigeants et ont besoin d'avoir confiance. Mais je compte aussi des étudiants, des travailleurs... Le restaurant est ouvert en continu, ce qui est peu courant dans le quartier : une vague de clients vient déjeuner vers 16 heures", précise Mélissa Astier. Elle cuisine aussi des bols sans gluten, des desserts maison… Avec une vingtaine de places (dont petite terrasse), elle réalise un ticket moyen de 9 €.
Publié par Laetitia Bonnet Mundschau