Tarek Sidali, Hocine Boutella et Manil Ouamerali – les trois fondateurs de Nojyk – sont bien décidés à rivaliser avec les leaders de la livraison de repas à domicile, Uber Eats et Deliveroo. Pour ce faire, l’application propose une commission “bien inférieure à ce qui se pratique aujourd’hui sur le marché”, garantit Tarek Sidali : “Notre commission est de 20 % pour la livraison. Cela revient entre 10 et 15 % moins cher pour certains restaurants. C’est plus équitable, et cela se traduit par des tarifs plus attractifs pour les clients. Pour compenser cette marge moindre, on mise sur le volume, en livrant dans un rayon de 20 km autour des restaurants.”
Tous les établissements partenaires, testés au préalable, doivent payer un pack de démarrage comprenant une tablette, un shooting photo des plats, une vidéo de promotion du restaurant destinée aux réseaux sociaux, la digitalisation du menu et une partie conseil. “Il n’y a pas d’avance de frais. Ce montant est prélevé petit à petit, au fil des commandes”, note l’entrepreneur.
L’Hexagone à l’horizon 2025
Autre spécificité : un service “plus humain” : “On est proche des restaurants et disponibles, on veut un vrai partenariat”, poursuit Tarek Sidali. Quant aux livreurs, ils sont indépendants, mais leur rémunération, dénuée de commission et transparente, est divulguée aux utilisateurs.
Trois mois après ses débuts, l’application compte une centaine de restaurants et 3 500 utilisateurs à Marseille. L’objectif ? Atteindre 600 partenaires et 20 000 utilisateurs d’ici début 2024, avant de se déployer dans les villes voisines (Aix-en-Provence, Toulon, Aubagne…), puis à l’échelle nationale.
Publié par Violaine BRISSART