Ensuite, une assemblée générale des délégués de ces cantons est organisée, cette fois pour parler des grands enjeux. Et c'est le président Roger Sengel qui a clôturé cette assemblée avec un discours en harmonie avec celui prononcé une semaine plus tôt, chez les collègues haut-rhinois, par Roland Héguy, président confédéral.
Soulignant que les périodes électorales sont rarement favorables à la profession, Roger Sengel a embrayé sur un sujet qui lui tient à coeur : la TVA. Et de citer les chiffres qui prouvent que, selon lui et contrairement à ce que peuvent avancer certains politiques ou journalistes, la profession a joué le jeu, surtout dans le domaine de l'emploi.
Soutien des étoilés, promesses à honorer
La concurrence est aussi une préoccupation. Celle des établissements allemands tout proches, et surtout, ceux qui créent le "paracommercialisme", selon le mot de Roger Sengel : "Nous n'hésiterons pas à engager des procédures contre des structures ayant une activité commerciale régulière, sans être soumises aux même règles fiscales, sociales, administratives et réglementaires." Dans la ligne de mire : les buvettes sauvages, les tables d'hôtes, dîners éphémères…
Roger Sengel a aussi déploré le manque de communication autour du titre de Maître restaurateur, très populaire auprès des professionnels alsaciens (108 dans la région selon le groupement) mais quasiment inconnu des clients : "J'en appelle au soutien de nos collègues étoilés Michelin, ce serait formidable qu'ils montrent la voie."
Le président a ensuite parlé apprentissage, enjoignant ses collègues à former véritablement et à donner envie, d'autant qu'il est lui-même président du Cefppa. Enfin, il a formé un voeu : celui que le nouveau gouvernement tienne la promesse de nombre de ses prédécesseurs en matière de simplification administrative.
Publié par Flora-Lyse Mbella