Que vont apporter ces décrets ?
L'Umih résume : « Les plateformes de mise en relation des locations meublées devront indiquer sur toutes les offres la qualité de l'annonceur, selon que cette offre est proposée par un professionnel ou un non-professionnel. Ainsi, le consommateur connaîtra le statut réel du loueur et s'il conclut avec un véritable particulier ou avec un professionnel : les avatars et faux profils qui se référencent comme des particuliers seront désormais identifiables. Les plateformes de réservation en ligne devront, quant à elles, indiquer les conditions de référencement et de déréférencement des contenus et des offres des professionnels. Jusqu'à présent, le consommateur pouvait être induit en erreur par le classement et par les termes « meilleure offre, meilleur rapport qualité prix, fausse réduction de prix etc. », alors que les conditions de classement et de référencement des offres étaient organisées de manière non transparente et que les meilleures offres sont toujours proposées par le professionnel en direct. Enfin, les sites d'avis en ligne devront indiquer, à proximité des publications, l'existence ou non d'une procédure de contrôle et les critères de classement des offres. »
La profession attend toutefois encore deux décrets dans ce dossier : l'un portant sur les sanctions à l'intention des plateformes qui ne respectent pas la loi, l'autre sur les modalités de mise en oeuvre de la transmission automatique des données par les plateformes à l'administration fiscale.