C’est un grand bâtiment vitré sur trois niveaux, situé au cœur du port de plaisance des Minimes, à La Rochelle (Charente-Maritime). Sur le quai du Bout-Blanc, un nouvel établissement a ouvert ses portes le 10 juin, dans un cadre privilégié. Octopus s’étend sur une surface d’accueil d’environ 400 m2, avec vue sur les bateaux quel que soit l’étage auquel le client se trouve. “Quand j’ai visité ce lieu, j’ai été très impressionné”, confie Patrice Gashi, directeur associé de ce restaurant, bar et rooftop.
Gérant du bar-restaurant Le Phare à Saint-Martin, dans l’île de Ré, l’homme a investi dans cette affaire avec deux associés : Benoit Samson, qui travaille dans le secteur de la climatisation, et Jocelyn Bouyssy, directeur général des cinémas CGR. Les hommes d’affaires ont fait appel à ce professionnel de la restauration pour répondre à un appel à candidatures du port de plaisance de La Rochelle, qui cherchait un exploitant après avoir investi 1,4 M€ dans la construction du bâtiment, situé sur le domaine public. Les deux entités ont signé une convention d’occupation temporaire (AOT) de vingt ans.
Le rooftop déjà prisé
Octopus est ouvert 7 jours sur 7, de 8 heures à 2 heures. La partie café et restaurant s’étend sur les deux premiers étages. Le chef Patrice Leullier - “connu et reconnu localement” - est aux fourneaux. À la carte, beaucoup de fruits de mer et de poissons, mais aussi une formule du midi entrée-plat ou plat-dessert à 19 € et entrée-plat-dessert à 24 € (en semaine) ou encore des moules avec frites maison à 15 €. Au deuxième étage se trouve également un bar, ouvert pour le moment à partir de 18 heures. “Nous avons recruté une barmaid mixologue qui réalise de supers cocktails” , précise le responsable.
Au dernier étage, un rooftop offre un panorama sur les bateaux, le chenal et les tours de La Rochelle. L’endroit est déjà prisé ! “Nous recevons des demandes de privatisation mais nous souhaitons qu’elles restent exceptionnelles pour ne pas priver notre clientèle” , assure Patrice Gashi, qui travaille avec sa femme Emmanuelle, co-directrice. Le couple a déjà des idées pour l’avenir : installer une rôtissoire pour permettre aux plaisanciers d’emmener un poulot rôti en mer, proposer des paniers pique-nique, livrer sur les bateaux... “Mais il faut du personnel et du matériel, nous allons attendre” , avance Emmanuelle Gashi. Une vingtaine de salariés ont d’ores et déjà été recrutés. Cependant, il reste des postes à pourvoir.
Publié par Amélia BLANCHOT