Omnivore 2018 : la pâtisserie durable en question

Paris (75) Du 4 au 6 mars, au Palais de la Mutualité à Paris, la scène Sucré d'Omnivore interroge cette année la pâtisserie durable : choix des matières premières, respect des saisons, défiance vis-à-vis des additifs et des colorants.

Publié le 27 février 2018 à 11:47
Sur la scène sucrée Omnivore, en partenariat avec Fou de Pâtisserie, les invités de 2018 ont tous en commun leur engagement au service d'une pâtisserie sans esbroufe, toute en goûts. Savoir utiliser des produits de saison, sourcés avec attention, ne pas sombrer dans le monde chimique des couleurs et des exhausteurs, retrouver le parfum d'un fruit à maturité, le juste dosage de sucre, de beurre, l'origine d'une farine… Les pâtissiers expliqueront leur credo sur scène. Qui sont les invités ?
La tendance sucrée, depuis une décennie, naît clairement dans les palaces. Moyens techniques, volume, équipes, font un creuset idéal. Adrien Bozzolo (Mandarin Oriental), Julien Rives-Torrens (Park Hyatt), Michaël Bartocetti (Shangri-La), Arthur Fèvre (L'Intercontinental de Bordeaux), François Perret (Ritz) ou Jessica Préalpalto (Restaurant Alain Ducasse au Plaza Athénée) portent haut les étoiles parisiennes et une certaine idée de la pâtisserie. Ceux qui en sont partis aussi: de Kevin Lacote (KL Pâtisserie, ancien du George V) à François Daubinet (Chez Fauchon après le Crillon et le Plaza), de Marc Lecomte (ancien du Bristol) à Claire Heitzler devenue prêtresse es sucré chez Ladurée après notamment le Park Hyatt où exerça également Jean-François Foucher, ces pâtissiers formés dans les grandes maisons ont tous développé un style singulier. Mais la scène Sucré accueille également des reconvertis comme Moko Hirayama (Mokonuts), ancienne avocate, Rémy Havetz (La Bijouterie) ancien banquier, ou l'Irlandaise Christine O'Sullivan passée un temps par l'architecture.


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